Archive pour janvier 2011

l’adieu au panier

Hier, jour funeste,

A la caisse j’arrivai, tu m’avais une fois encore  accompagné

Fidèle, équilibré, rouge et noir, classique, sobre, un peu jaune et patiné.

Je te vide alors insouciant sur le tapis roulant, abîmé en ma transe de bon client à bon port arrivé

Lorsque le caissier dessus te sauta pour te briser les anses avec méthode et sans passion

Puis, décrochant son téléphone, il annonce à l’autre bout qu’ils étaient « le dernier magasin sur Bruxelles à en avoir et que bien sûr ils sont bien pratiques mais qu’il fallait bien y aller maintenant ».

Sus aux paniers!

Et moi client transparent j’ai lancé un petit adieu à ce camarade d’emplettes.

Déjà remplacé par un perembulator, panier à roulettes…Cruelle destinée que celle des playmobils que nous sommes.

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Flace Plagey

Ce qu’elle a de chouette, la place Flagey (Eugène de son petit nom) c’est bien sûr son paquebot, jadis abri pas si côtier de la RTBF au temps de sa gloire bien gentiment passée, mais, maintenant qu’il n’y plus l’ombre d’un arbre, c’est la vue bien dégagée que livrent toutes les baies vitrées des bistrots alentours sur la vie qui va. Par contre Il y a un éblouissant panneau vidéo à pulvériser d’urgence!

Et retour au bercail

Le ficus a tenu, la Belgique aussi, malgré ses édiles, élus cuberdons aux plates ambitions.

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Saintonge again

Alors L’Alsace

chez « Ce Cher Hans », resto familial et copieux de Vendenheim, près de Strasbourg.

Et comme on n’a rien sans rien, comme disait qui de droit, il faut un peu travailler aussi parfois.

…Alors on monte le décor, les éclairages et tout le bazar et on dit qu’on est prêt, et le public entre,alors on joue, et après, il y a des programmateurs qui aiment bien ourdir une causerie entre leur public et l’équipe du spectacle, ou vice versa, alors on cause et c’est chouette. Ils font ça bien à Vendenheim d’ailleurs (et le gîte les amis! le gîte!)Vendenheim, en face du Centre Culturel

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…qu’il fallu repartir


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Et rouler vers loin,

Gouter à d’autres steaks

retrouver la France toute cuite encore des « épisodes neigeux »

Vers Chartres cette fois, c’est joli Chartres, belle cathédrale, belles ruelles un peu vides, beaux restos un peu vides.

Dont un à l’ombre du portail Nord, qui vous sert pour onze euros une petite part de tarte pas cuite, ou un hamburger aux frites surgelées à peines trempées dans l’huile fraiche, qui vaut le détour par ses boiseries anciennes et son parfum surrané.

Pour ma part, j’eu droit à un foie de veau poêlé délicieux.

mais le pichet de vin était glacé.

Je répète: à l’ombre du Portail Nord, un petit escalier, une petit aspect crêperie. Si vous n’y prenez pas de leur bœuf, ils vous le ferons payer.

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.l’hôtel lui est en rénovation, tirant un trait sur ses belles robinetteries d’opérette, ses portes qui grincent, ses couloirs propices aux considérations opaques de commissaires bien français. On pourra y caser bientôt d’hardis Nippons, de joviaux amerloques qui n’y verront que le prolongement des ruelles proprettes de la vieille ville, elle même triste de n’avoir pas accueilli the Amelie Poulin.

il y aussi une télé..

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Mais c’est vraiment beau Chartres, et flotte dans la cathédrale, quand vient le soir une atmosphère si fabuleuse qu’ Harry Potter s’y oublierai.

à peine le temps…

…d’arroser ce pauvre vieux ficus, jadis sauvé du desert belge mais qui depuis doit s’en mordre les feuilles…

à Amsterdam

J’avais oublié, tout ébloui par les Thalys, TGV et autres Shikansen qui sur du velours découpent l’Europe. qu’il y a au Bénélux un ticket weekend qui vous permet un aller retour à moindre cout dans des trains normaux…

(poésie réclame):

Eurocrate, toi qui navettes entre Bruxelles et Paris,

Prends donc un billet week end Benelux,

Tu verras hors de ton cercle une toute autre vie.

 

(j’en rajoute peut être mais ça ressemble plus à du service public que le pseudo rutilant thalys)

Une surboum officielle de collégiens, organisée par l’école, pour fêter les vacances de Kerstmis.

(dans le port d’Amsterdam, y a de gentilles infra basses)

Drie Monsterkes

(pour un projet intitulé « Que boivent les grands fauves »)

Quelques tulipes veritables et zou

à la santé du lobbyiste inconnu je m’offre une bière à la buvette ambulante qui remonte inexorablement le courant du train.

soudain, peu de chose.

Mais j’en profite pour saluer ma propriétaire qui tous les ans à cette époque dépose à chaque étage une boite de chocolats. Ils collent peut être aux dents mais vont droit au cœur.

les ans passent, et les transports en commun.

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Dans le RER entre Chatelêt et les Halles, et nom de zeus c’est d’un morne le jour de l’an, avec ou sans Pagny.

Dans le métro (et la joie) à gauche, en Thalys à droite

En thalys toujours

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Qu’augure ce lapin? (empaillé de surcroit)

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On se le demande

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Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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