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Un peu de moi y passerai sa vie!
mais il faut du temps, et le temps, même dans la nature empaillée passe.
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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
à la Poste les gens ont une taille normale, et s’ils ne sont pas trop pressés, ils peuvent même être d’un commerce fort agréable. Je ne suis pas sûr que le design ambiancé y soit pour grand chose mais, hors heure de pointe, il y règne une sorte de paix nonchalante et bonhomme qu’on retrouve de Bruxelles à Viry-Chatillon, de St Laurent sur Gorre (87310) à Paris Saintonge.
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ça y est, je sais ce que sont devenues les rames de première jadis arrachées au metro et RER francillien.
Elles font la navette entre Bruxelles et Paris, tortillent en quatre langues leur velours ras digne de Pigalle.
J’ai découvert aussi la poubelle dans ces salons supersoniques: entre les deux sièges de devant il y a deux prises de jus, le couvercle de la poubelle est juste au dessus.
Soudain j’aperçois mon humeur et me détourne fissa.
Il est encore tôt et la France se réveille dans notre cosy fracas
Et si j’avais eu un iPhone j’aurai consulté la bourse
car toujours quand j’entre dans ce train d’affaires
il me semble avoir des poules sous les bras, un agneau sur les épaules et du céleri derrière l’oreille.
à la Gare du Midi, guichets internationaux le 29 décembre.
Merci ici à la SNCBF qui permet à de pauvres gens groguis de lendemain de fête de perdre en file d’attente vers leurs guichets le temps qu’ils gagneront en Thalys, fleuron de la technologie européenne.
Dire qu’avant ils pouvaient prendre le corail pour trois ou quatre fois moins cher, et deux fois plus de temps. Et sans faire fuir les vaches.