Archive pour février 2011

petite scène ordinatique

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Hommage à Karine et Marie, et ou à Félicie et Aurélie, les princesses incontestées de l’ordinatique épanouie.

Take My Brain Away


Heureux touristes qui par la station Porte de Namur passez, sans sortir de la rame, jetez donc une oreille et ayez une pensée pour ceux qui chaque  jour  doivent y attendre le métro. (ceux qui travaillent là n’entendent depuis longtemps plus rien)

Radio STIB diffuse là, à un volume tuant dans l’œuf toute velléité de palabre normale, une sélection musicale pointue comme un arbre magique®. Je suis allé voir l’agent de station, dans son aubette, qui me semblait avoir peut être une once d’autorité sur cette diffusion mais apparemment, ça vient « d’en haut » et l’on imagine donc, sur la moquette épaisse des abords décisionnaires, les orteils du mystérieux DJ STIB se tortiller d’aise à chaque fois que ce dernier (rempart du service public) retourne sa cassette.

soudain, un mirroir

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Et ton sang se glace, ton poil se roidit, tu es cuit mon coco, je dirai même plus, tu es frit!

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Lueur d’espoir

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Par la radio, on a pu apprendre que la gagnante de la Staraque 2002, Nolwenn Leroy (petite nièce du héros de Fame, comme quoi avoir un nom ouvre bien des portes) s’en retourne aux sources avec son dernier album sobrement intitulé « bretonne » , et qu’elle a décidé de s’engager pour la fraise de Plougastel.

Joan, Léonard, Léo, Bob, Bertrand, Michel…reposez-vous, la relève est désormais bien assurée.

à l’Amour Fou, bien mâcher.

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.les bistrots ouvrent, ferment, réouvrent… Life is a courant d’air.
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publicité (tralalala)

Kim Clijsters, héros national doit être dans une bien affreuse nécessité pour ne même pas avoir pu se changer pour la photo (elle rentre du potager, c’est visible, où elle a biné depuis l’aube dans le froid pour extirper de l’aride terre même pas battue la maigre pitance du jour, pour elle et sa fille)
Mais, par égard pour ce peuple dont l’union ne tient plus qu’aux coupes, médailles, trophées et autres schlems qu’elle peut ramener, elle se doit d’acheter les meilleurs produits d’entretien, un peu chimiques certes et hélas assez chers.
D’où cette pube vite fait-bien fait partout sur nos urbains affichages, égayant nos abribus pour une marque de bananeraie peu scrupuleuse en matière de conditions de travail dont je suis certain par ailleurs qu’elle remercie toute l’équipe.

le train train s’en va dans le champagne…

…mais c’est seulement en première, et en gobelet, et pas à tous les coups.

 

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Grenoble et perspectives


Et s’y laisser pousser dans l’air printanier du bel isolant pour le retour en plaine?

que je m’y tonde?

C’est un peu comme à Bruxelles, où chaque perspective se termine par un fier building, sauf que là, ils ont mis des montagnes.

en vrac, sâchez qu’on y composte le tixon de tram avant d’embarquer, pour sans doute être tout à fait serein pour se prendre en pleine feuille les sons par lesquels ledit tram, qui est mon ami, me tient au courant du trajet. (Les aveugles de nos jours doivent avoir une sacrée dent contre les sourds. Et certains sound designers n’ont d’évidence pas dépassé le stade fisher price™ dans un noble souci d’accord avec le confort plémobile® de la plupart des transports urbains)

la room 218 de l’Hotel des Alpes

 

Chez Emil est un bon petit resto arménien dans l’avenue Felix Viallet, le gratin dauphinois vint plus tard.

et à Grrrrenoble il y a la Villeneuve, où l’on smeurfe, où l’on smeurfe.

Et l’Espace 600 où une fière équipe remplit sa salle avec du théâtre, oui ma bonne dame, du théâtre, là, sous les tours même qui firent défaillir ce brave Jean Pierre Pernod.

et au matin, l’œil bonasse de la 218

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les hommes du train…


…S’ils n’ont pas d’ordi dorment, à moins qu’ils n’aient quelques mécaniques à rouler, mais je suis encore une fois réducteur.

Et la montagne est belle

Gare du Midi parfois je me rapporte

C’est mon Ellis Island à moi, le 4 janvier 1997, au siècle dernier , j’ai débarqué là avec un air de J.J Goldman en tête bien malgré moi et que j’ai fort heureusement oublié depuis.

les Poissons Rouges à Océan Nord (critique théâtreuse)

C’est bizarre, j’avais pas envie d’aller au théâtre, et puis, on fait pas toujours ce qu’on veut, hein. Mais alors aucun regret, et ce post n’a pour fin que de remercier la Kirsh Compagnie de m’avoir promené sur l’arrête de ce bocal, une vue plongeante sur un nerf bien tendu, j’ai éprouvé un étrange sentiment d’humanité et je salue  bien bas une équipe qui en a sué mais selon moi, humble et ravi, ça valait grandement le coup.

 


Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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