En terrasse, au soleil matutinal, cette pieuvre buvait d’un oeil la gazette, de l’oreille son mp3phone et du bout des doigts son caoua.
Mystère inhérent au lieu (maison de Radio France) ce type qui traverse le hall d’un pas emprunté de propriétaire , est-ce une voix?
Et cestui-là, qui grâce à la technologie beugle sur ce quai désert de la gare du Nord, combien tu paries qu’il va s’installer dans le wagon?
Bingo vingt minutes après le départ il vint s’assoir à deux rangs de moi, mais calmé, il boursicota plus discrètement
il a juste un poil irrité le type en cravate qui lui ne pratique pas ni l’oreillette, ni le langage articulé d’ailleurs. (m’a pas rendu mon bonjour, ce cuistre)
L’approche de son pays (qui soit dit en passant est le mien itou) semble le rasséréner. Pendant ce temps, une boisson locale.
Je ne dirai pas où le cravaté descendit mais sa vengeance fut terrible: entre deux sièges au design épuré il avait glissé le sachet plastique ayant contenu son repas de cuistre.
Fugace, une dame quand même un peu surprise par l’estivale atmosphère passa la porte du jardin devant le train qui peu après atteignit son terminus.
0 Réponses to “some people”