Archive pour octobre 2012

Dieu économise la reine

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Ô chevilles extra larges,

Nos boites aux lettres vont pouvoir respirer

Ô fervents copinages,

la pub derechef pouvoir s’y immiscer,

Les (élections) communales sont (enfin) terminées

et avec elles, sauf exceptions*

grandes poissonnes et gros poissons reconduits en leurs pimpants sièges

pour regarder bien d’en face sombrer tissu social et fanfare municipale

au grand soulagement d’une presse qui ne se voit vraiment pas orthographier de nouvelles têtes.

Mais je m’emporte…

Pas d’ouragan de ce côté. Juste le nouveau disque de Florent Pagny

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*les exceptionnelles gens sont normales souvent : sans la maudite bosse du clientélisme… Mais je m’emballe…

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Ci-lié, une petite rencontre sur France Inter avec mes camarades d’exil et à 42’45 », un des hôtes délicieux de ces belges bois.

Pause malheureuse au sans souci.

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L’acide sans répit s’évapore en grignotant l’univers. Une chips oubliée s’effrite d’une implacable agonie. Le white-spirit zieute l’encre noire en chien de faïence, tandis qu’au bout du couloir, la sonnerie ignore olympiquement l’heure d’hiver…

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Hélas! c’est les vacances…

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En ces murs imbibés d’histoire, suintants d’effluves alambiqués, combien de générations d’appliquées luronnes et de zélés larrons se sont libérés -le soir- du joug quotidien dans ce bel élan d’éducation permanente ?

Oui, et combien aujourd’hui à l’heure des premiers frimas, sur le pavé laissés, les bras ballants, les yeux gonflés, et comme un cartable au dos avec le poids du monde dedans ?

car

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…c’est les vacances!

Dans le bel atelier de la rue sans souci règne un épais silence, l’air encore trop vicié empêche tout insecte de venir y fêter halloween

et les presses muettes pour une longue semaine vont s’oxyder en paix…

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rebel (Lot)

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Veillant sur ma casserolle

comme Raboliot sur ses collets

je me sentais pousser

des plumes – c’était mon duvet

des ailes – c’était les moustiques

de l’âme – c’était le vide…

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des vacances, enfin!

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(depuis, il doit y avoir une fuite : sous les ponts de l’eau a coulé)
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C’est dingue c’qu’on peut êt’ négatif parfois!

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V’la ti pas qu’en ce jour de pluie j’ai rejoint -à reculons- le monde parallèle :

d’un clic incertain y trempe un orteil

et hop!

j’ai un ami!

et paf!

les amis de cet ami -dont un avec qui j’ai mangé hier midi, et une autre qui taquine le squale aux franches antipodes- éclosent dans la colonne de droite sous ma mirette ébahie!

( je garde l’autre pour le pain sur la planche )

Bref!

le petit vaste monde rejoint le gros réseau social,

j’en suis le premier surpris,

et advienne que pourra.

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Début de la fin des haricots, ça continue!

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Ce soir la nuit est tombée sur la Belgique avec un drôle de bruit jaune du côté d’Anvers,

le tout nouveau bourgmestre est un belge qui a renié et la frite et la gaufre!

l’oiseau dansait jadis de ses cent trente kilos sur le royaume en carafe

le voila prince pimpant poids plume gendre idéal nourri de salade et déodorant (c’est rigolo d’ailleurs ; il passe son temps libre à courir devant les cameras)

Mannekenpis, va falloir penser oser faire quelque chose ou tu finiras fondu en petits Atomiums.

Mini Europe, paye ta joie!

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*mon scanner en a défailli!

RIP Frankie

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L’indigence d’une certaine chanson française te doit beaucoup
Et tes jeeps playmobil n’étaient pas très Rock’n Roll
Mais les hommages c’est couru vont vibrer d’un peu partout,
D’ici donc et sans rancune,
merci pour ton brûlot anticosmetique et aussi de rapprocher un peu Drucker de la casserole.

adios Frank Alamo.

En limousois, je suis bien

N’en déplaise à l’Hérault, ses vagues, ses châteaux,

Ne s’offusque l’Aquitaine aux enivrants coteaux

N’en disjoncte l’Ardenne, à rien d’autre parable

N’en t’esbignes ô Picardie, ô Flandre, ô Bretagne,

Et non plus ne partez pas, l’ Alsace et la Lorraine

Non. Mais nenni point et trois fois non, rien à la cheville n’atteint

les fraiches, ronde et  jolies,

heures coulées en Limouzi.

Voilà ce que je me dis,

là-bas quand j’y suis.

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PS : Lot, tu tiens trop du paradis terrestre et je suis trop vilain.

Insectes limousins

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Ce n’était ni la nuit

ni le jour.

Posés ça et là,

Sans arrière pensée

Attendant du coin de l’œil

Que je passe.

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Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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