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En ce fumeux quinze aout
Je me souviens d’un quatorze juillet passé avec toi à la fenêtre de ta cuisine.
En chemise de nuit, tu tordais le cou pour mieux voir le feu d’artifesse
Par la bonne maire de Lille offert.
il y en avait de belles et dans la joie, de surprises en surprises tu rayonnais.
Sacrée nouba !
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Un peu plus tôt dans la journée
tu avais vu dans le poste un pékin moyen
fleurir d’on ne sait où la tombe du soldat inconnu
en se payant une tranche de Guy Moquet.
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C’était il y a belle lurette, depuis, on a changé de pékin et tu es au cantou.
…
Où en es-tu ?
Cernée d’invisible, d’atterris permanents et de bonnes âmes en blouses roses…
Entre quelles eaux ?
Aux fraises de quel mai ?
Le pries-tu toujours, le Là-Haut,
d’enfin daigner remballer ?
Et moi sur la berge, vaguement transparent
con comme un balais,
J’espère en barbotant ton départ qui n’a que trop duré..
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NB : Cantou, en occitan signifie « au coin du feu » et en pékinois de france » Centre d’Animation Naturel Tiré d’Occupations Utiles » ( c’est bon à savoir )
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