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Qu’ils semblaient fiers et contents dans leur scopitone, se pinçant pour ne pas pouffer devant la caméra en assénant à l’esgourde espantée du monde civilisé « The Eye of the Tiger », extirpant d’un riff furibond toute une fébrile génération sacrifiée de la nippone emprise Goldorakienne (qui ne doit plus être en ce triste jour bien vaillant non plus ).
La testostérone était domptée, la recette éprouvée, coco Bon Jovi allait pouvoir s’y coller.
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Étrange d’apprendre en cette funeste occasion que c’est Sylvestre Stallone lui même qui avait choisi ce groupe pour la B.O de son Rocky III ( ou IV je sais plus mais toujours mieux que Valls II ).
N’était l’imparable qualité de ce très calibré brûlot d’anthologie, monument inaliénable du « christian rock » taillé dans la bande FM par de gentils mauvais garçons de bonne famille. Tout de même, je me demande si ce n’est pas pour les faux airs de Schwarzenegger déplumé de feu Jimi Jamison qu’il les a choisi.
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L’avouerai-je puisqu’on s’en tape ? à l’écoute de ce morceau à Stop ou Encore je fus propulsé derrière des barils de produits lessiviels pour un bon bout de temps. Mes voisins ne t’en remercient pas Jimi.
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