Archive pour mars 2020

Cependant (bourgeons-nous ?)

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Ailleurs là-bas dans l’ombre du rideau de fer des percos rouillent de ne plus entendre nos grossières philosophades et nous ici, subdivisés, perclus, contraints à prendre poussière, on aura (si l’on veut bien s’épargner le gourmand décompte des cas quotidiens par Jean Jacques Demorand-Bourdin) on aura peut-être en ce printemps sous cloche la chance de se voir repousser du cerveau disponible.

J’imagine d’ici la taille de la cellule de crise qu’il va leur falloir déployer en haut lieu pour nous faire remonter dociles dans le manège, maintenant qu’on sait tout ce qu’il écrase.

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Quelle heure d’été ?

Dans le contexte hors-sol où l’on barbotte ces derniers temps ce tic saisonnier ne tombe-t’il pas fort à propos ?

Peut-être serait-il en effet temps de laisser tomber ce changement d’heure qui pertube veaux aux hormones, vaches folles, cochons prédébités pour soulager notre bonne vieille peur du noir.

Ça serait, frèr(e)s humain(e)s, le premier pas d’une nouvelle ère où l’on ne se ferait plus croire qu’on peut filouter la nature à des seules fins finaudes de barbecue globalisé.

Car ne nous leurrons pas, parmis les fines herbes, avec ou sans masques, jusqu’à présent et à preuve du contraire, les saucisses, c’est nous.

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Tutti futti l’campi.

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Hélas, les Caves du Petit Thouars ont mis la clé sous la porte. Adieu rade exemplaire où il faisait bon s’accouder dans ce Marais qui subséquemment s’enfonce un peu plus dans les remugles hors de prix.
Mais où donc tout ça nous mènera-t’y ?
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On est peu de chose

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On est peu de chose
Et on n’y peut rien
On l’aura compris
C’est l’humaine cause
C’est pas pour les chiens.

D’où alors ces clauses ?
De méfi, de dédain
En supplement gratuit
Aux ceusses qu’arrose
Le malheur quotidien ?

Parcequ’on a trop pour pouvoir en lâcher un peu ?
Parceque trop ne sera plus jamais assez ?
et Bling, quand notre cœur fait Bling
tout avec lui fait Bling
tiens voilà un nuage …


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Au tram et cetera…

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Parallèlement allons,
vers nos petits boulots
vers les grandes réformes,
chacun pour soi pourtant et le soir
au fond du lit, nos vies en séries.

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Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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