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Des oiseaux la Patrie
Ingrate et contrite
Laisse trépasser les nids,
Poisons gentils
Sainte Industrie
Et le ciel vide sent le vomit.
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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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Des oiseaux la Patrie
Ingrate et contrite
Laisse trépasser les nids,
Poisons gentils
Sainte Industrie
Et le ciel vide sent le vomit.
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Nous étions là,
sous la lune (deux fois pleine)
réduits à nos fenêtres
simples têtes bleutées
à regarder passer la crise et la quarantaine.
Dehors autour prospéraient oiseaux, graminées, poissons scies et tout peu à peu s’éclaircissait.
Là-haut, aux avant postes, les demi-dieux
qui confinent et gouvernent rajustaient nerveusement leur masque.
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Et puis comme par magie (et gestion martiale exemplaire)
on peut reprendre l’avion et désormais regarder passer
des trains de satellites.
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Sur la toile cirée
l’Avant repose en paix
Et l’Après rape un peu
Au bout du fil, l’araignée sifflote
« Demain sera toujours demain »
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