Archive pour mars 2021

à l’air libre

.

.

.

.



Ami des confins,
belle inconnue,
de mon canapé je le crie aux nues :
vous me manquez
et pourvu, je le dis sans ciller, que l’printemps soit pourri
car si par dessus le masque
et la paire de podes*
des lunettes de soleil viennent tout t’occulter
le triple tour sera joué.

.
.

.

.

*écouteurs sans fil, descendant du walkman qui font florès pour à terme rendre dur de la feuille.

.

Du Beau Du Bon Dubonnet

.

.

StefaneBerne ne peut pas être partout, par conséquent le patrimoine non plus.

.

.

.

Mars, vraiment ?

.

.


.

Mercredi ! Déja ? dix sept ???
Mais il y a pas deux secondes on était lundi huit !
Combien dis-tu ? Deux mille vingt et un ???
N’importe quoi.

.

.

(souvenirs positifs)

.

.

Il pleut,
des vieilles pierres grasses
jusqu’au triste et fat béton
sous le carrelage venu de Chine
exprès pour moi.
Il suinte
des joints un cri vitreux, pâle et platement vide qui croit.
Et,
en contrebas,
sous la fièvre,
de la fenêtre aux draps
désolé, rémoulu, dégondé je…
je le sens, je le traine,
plus que moi, il est là…
Covid.
.

Mais, sois rassuré, c’était en octobre dernier, j’y ai laissé le goût du nez mais Guerlain s’en tamponne
et puis
depuis furent fait tant de tas de progrès :
on vaccine à tour de bras
ou, dans le plus grand anonymat, on passe de vie à trépas -c’est moins riant- en anglais.

.

.

.

.

Heures limousines

.

.

.

.

.

En Limousin, zin zin
tout va, tout vient
Entre le thym, Tintin
et le bon vin.
.
.
.

Dans le mur, dès l’aube

.

.

.

.

Dans le mur dès l’aube
et jusqu’au crépuscule,
puisqu’il faut concentrer l’effort,
disséminer en chaque pore
ces délicates particules
polliniser au gré des vents
cancers, tumeurs et finalement
aller du point A au point B
c’est bien de la comorbidité.

.

.

.

Mais où diable m’ai-je mis ?

.

.

.

Où ? mais où suis-j’encore passé pour n’avoir aucune
mais alors aucune idée de ce qui fit qu’à la fin suis ici
et pas au zoo ?


par exzemple

Non mais en vrai
ça sort d’où que c’est nous
les plus forts les plus beaux les plus en haut ?
et pourquoi pas la poule ?
le coq ?
le rhododendron ?

je vois trop pas.

.

.






Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

Vous pouvez recevoir à domicile la dernière mouture de ce blog à l'instant T de sa publication.
Il suffit de déposer ici une copie conforme de votre adresse mail

Rejoignez les 239 autres abonnés