Archive pour avril 2021

Librairie, égalerie, fraterneraie

.

Chez Lulu

.

Aujourd'hui en france, pays quintessentiel
on fête les libraires et c'est une bonne idée
mais qu'ont-elles de plus,
oui, qu'ont-ils de mieux,
qu'un sourire de carton qui n'a même pas de zyeux ?

Je me demande si la réponse ne serait pas un peu dans la question ?

Je me demande aussi s’il y a un jour des droguistes

.

Vue d’ici-là.

.

.

.

C’est le printemps,
le lombric sort à peine de son trou
et déjà on l’invite où chantent les p’tits oiseaux

Un moustique attendri de sa trompe lisse un pli
de la jolie mousseline qu’on a mise en cuisine.

La vache au prés d’avril gambade et cabriole
le lait pétillera,
sur son vert tracteur l’éleveur de joie flatule

Au sommet de l’état on est fort en calcul mais
comment faire ruisseler du bas vers tout en haut
sans qu’à la fin* ça n’se voie ?
sans perdre sa majuscule ?

l’enfer c’est les yachts

.

.

.

.

* il sera bien tard, hélas et dans l'os on l'aura.

Vaste blague en vis à vis

.

.

.

Combien de fourmis ? De nids ? De lits ? Combien de télécommandes ? De livres de chevet ? Combien de croissants ? De cafetières ? De tâches ? D’indélébile ? De frustrations ? De sacrifices ? De jurons délavés ? De larmes sèches ? De fat mépris ? De poings serrés ? De bons baisers ? De larves ? De papillons ? De plumes ? De plumés ? De litières saturées ? De silences éléctriques ? De particules fines ? De mégots ? De cubis ? De pollens ? Combien de temps encore ? Et de printemps ?

.

.

.

Et en supplément gratuit du samedi, une pétition, parcequ’il y a par les temps qui courent plus important que les jeux olympiques et il faut aider les ceusses et selles qui nous gouvernent à vue à le remarquer.

.

Non, rien

.

.

.

.

.


.

                   Parfois dans l'ombre grince une dent 
                   ou tel un zéro matinal 
                   sur Pearl Harbour pointé 
                   te tape sur l'épaule l'affreuse réalité. 
                   Heureusement d'autres fois non. 

Petits matins

.

.


.

On pourrait me voir
en pyjama derrière les carreaux
seul au plat bord de la nuit,
erratique silhouette s’emmélant les pinceaux,
ah ! l’ivresse de se noyer dans un verre d’eau.

.

.

Grandes nuits

.

.

.

.

.

L’hiver a ça de bien
qu’il y fait nuit longtemps
ça rapproche du pôle
et fait greloter les moustiques.

.

Corail ( bercé par le)

.

.

À poings fermés pioncer masqué  
Ignorer ainsi le vertige diagonal un peu vide, 
vague espace temps par le train déroulé. 
Attendre aussi que passe 
le voisin d’en face. 

.

C’est l’printemps (virgule)

.

Oh ben dis ! ça faisait bien longtemps mais voilà qu’entre les flocons nous parviennent des nouvelles de la compagnie Gare Centrale, longue vie à elle !

Alors que l’on s’occupe afin de ne pas partir en poussière, au sommet de l’état, ça touche le fond.
Cliquez ici ou sur l’image pour lire le billet

.

.

.


Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

Vous pouvez recevoir à domicile la dernière mouture de ce blog à l'instant T de sa publication.
Il suffit de déposer ici une copie conforme de votre adresse mail

Rejoignez les 238 autres abonnés