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Qui suis-je
De quelle chapelle à quel saint
dans quel courant
sous quel régime à quel parfum et
quelle mouche hélas nous a si là piqué
?
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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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Qui suis-je
De quelle chapelle à quel saint
dans quel courant
sous quel régime à quel parfum et
quelle mouche hélas nous a si là piqué
?
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Reprendre repaire,
sur le plancher des vaches
réélire domicile
se remettre à l’attache
ranger dans un trou noir
les affaires de camping
hors de la terre entière
se rempoter en somme
et patiemment at home
repartir en poussières.
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Sous l’œil froid de ses pairs
l’apprenti goëland
du partage fait l’impasse et
rien non (rien de rien) ne lui manque
du Juvénile West Kayne
de la vieille Kardachian.
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Qui sont ces gens légers qui du ressac se rient ?
Barbotant l’un pour l’autre en longeant l’infini
à quelles voix ces éclats mêlés au clapotis ?
S’ils savaient combien les dieux les envient
Si tu les connais dis-leur : les dieux les prient
De faire bonne place au cœur de l’afghan de Syrie.
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Que sommes-nous, fier volatile, quand ni toi ni moi ne sommes de plage ?
Où promènes-tu ton implacable babil, ton œil prêt à tout becquetage ?
Quant à ma pomme, où cours-je ?
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Où sue-je ?
Dans quel état plonge-je ?
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Sous ces balcons à la rouille,
derrière ces trumeaux de sel rongés
on s’est un jour au gaz aimé
avant de tout avoir en douille,
on s’est serré auprès du poêle
avant d’être chauffé au central.
Sous l’émotif carreau ciment,
à travers les tomettes qui en
ont vu de belles et gratinées,
passe le temps dur des années
et le wifi
et la cinq g.
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En chiens de fayence, le volatile et moi observons le silence. L’appeler Vendredi ?
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Tôt me ramène masqué, pas large chausse mon tuba d’un bond suis Tarzan, Tintin, Milou, Cousteau, l’Invincible Armada. Demain repassera.
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La mer la seule la vraie celle qui m’a éclos m’a bercé la voilà je ris d’y avoir si pied.
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J’apprends qu’on dit du goéland qu’il pleure ou raille et je lui entrevois soudain un faux air de crocodile ou d’autoportrait.
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