Bêtement parfois j’me demande, par la fenêtre, l’œil égaré quelle cible font mes coordonnées pour les stratèges de ce bas monde et celles de celles et ceux qui comptent, et partout mêmement condamnés, brillent, enchantent, repoussent l’immonde par la seule fête d’exister. Quelle paille sommes-nous, Femmes et enfants, sous l’œil froid des empireurs ? Que pèse d’être né dans les choux face au char ou au bulldozer ?
C’était pendant que nous n’savions si l’on pouvait rejouer ou non l’œil sur le dioxyde de carbon c’était vraiment très juste et bon :
Un gradin de petites gens assises acceptant comme un seul homme que devant eux d’autres gens cuisent, boivent, muent et jouent et debout dorment. C’était tout con, vieux comme le monde cette heure sur la même longueur d’onde.
On redoutait moins l’omicron Que l’incertain dit Codécon* aux petits fours ne se retranche et nous re-scotche au canapé.
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Pour nous changer les idées, je vous lie cet air qu’on entendait jadis dans les faubourgs napolitains et qui ce matin peut-être fait se trémousser les froides fesses du Kremlin.
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* le codéco est en Belgique le Comité de Concertation qui jongle entre la pandémie et les interêts communautaro-polémiques, économico-macroniques, pharmaco-linguistiques, royaux télégéniques… la vie quoi (sauf la suppression des lits d’hôpitaux n’est pas de son ressort)
Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.