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. . En tram en bus en train allons calmes et sereins lovée sur la banquette expire notre âme un brin au loin des trottinettes tueuses de grands chemins.
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Merci millement à Claire F pour le bic nippon.
(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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Sous le manège oripilé des martinets
c’est mai
Les tourterelles turquent,
palombent les ramiers,
s’affaire l’étourneau.
Marmots plein la canopée.
Quantité d'insectes
Aussi, salés plus ou moins
Qu’allègrement becquettent
Nos zélés voisins.
Les goélands au coin vitupèrent et raillent
Une pie passe, repasse et trisse
baille le chat, on peut toujours rêver.
La vie est belle et pour durer
Au pied du généreux laurier.
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(Un simple clic sur l’une des images déploiera un avenant diaporama)
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et puis Ciao Andrew Fletcher, qui m’a bercé de l’illusion qu’on pouvait faire vibrer les nations à la force d’un doigt, comme quoi tout compte, et pas qu’un peu.
(l’intervista après ce superbe playback est d’une rare fraicheur)
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le voisin baille
volets mi-clos
la télé fait sa météo
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Ayant ici un p'tit peu marre D’à tour de bras les enterrer, Amis, tontons, chanteurs, mémoire, J’saisis l’occase du 22 mai Pour souhaiter bien le bonsoir À quelqu’un de très animé : Célébrons voulez-vous bien une haute reine de Belgique, La seule, fameuse et véridique Qui va de la mer du Nord au pékèt, Pas celle des commissaires sauf celui d'madame Maigret, Des crêpes rectangulaires pleines de petits carrés, De Tintin Rockfeller, d'Arno, de Jhonny et Tchantché, De la pluie et de la bière ces dons du ciel si réputés, Celle du théâtre, pas la dernière, et de ses inséparables objets. Gloire à toi, très Sainte Agnès, Reine de nous, tes p'tits sujets, Toi qui sans crainte jamais ni cesse Participes de l’essentiel : Remuer l'Ether Et ne jamais désespérer.
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Pour moi qui suis assez banal
La carbonnade était un plat
venu de Destrooper,
ou Westmalle.
Mais si remontant la Moselle,
tu croises le Loup en Pyjama
fonce à l'étage et commande ça
Tu m'en donneras des nouvelles.
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Le hic étant qu'en nos blondes contrées l'élan vénal repousse l’avenir
aux antipodes du centre-ville où l’immobilier fait rage et son lit,
nous imposant d’aller en caisse faire faire au gosse ses tours d'engin.
Mais qui aujourd'hui encore s’étonne qu’une couche d'oseille tue celle d'ozone ?
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Tonton Francis.
Published 4 mai 2022 Actualité brulante , fenêtres , Gravures Leave a CommentÉtiquettes : chamipatalocho, Comment ça va sans la douleur ?, début de la fin des haricots, Hondschoote, les mœres, mes oncles, mon parrain, Téteghem
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