l’éboueur chasse la nuit d’un balais solitaire Un pas vient, l’éclaircit Passe la boulangère Qui salue l’éboueur C’est l’aube donc ils se croisent, Et les devoirs appellent « Bon courage » lui dit-il « Allez merci » dit-elle. Alors du coin du globe Jusqu’au point de la rue Occulaire il s’agrippe À ce bas du dos bombe À son orbite rendu D’ordure et de gâchis Encore un peu lévite Sur la nuit qui retombe Un oiseau napolite.

Oh mais que c’est beau !!! Et comme tu nous manques !! Je fais lecture à voix haute aux copains.
Ah ben bravo, non seulement je ne suis pas là mais en plus je ne sais plus où me mettre ! (et merci ;-)