








Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent
(il faut tout faire pêter, mais doucement)
Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent
. Dans son carnet va très mollo N’y risque qu'assez peu sa peau Soupese la rime à demi mot Pour faire bon poids, bien aller au Galetas douillet de ce vieux blog Où s’agrenouillent en bigoudis Par le bon ton, ses mots polis, Frisant d'un poil le monologue Si seulement un peu rigolo. Mais garde, comme il est gentil, Le purulent rien que pour lui.
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La vie sur terre n’est-ce pas requiert souplesse, fermeté, flegme, alacrité afin qu’éclose ce qui croît, qu’advienne qui pourra tandis que nécessité fait loi mais tout le monde Non tout le monde n’nait pas sur terre coiffé comme la reine d’Angleterre Et il se trouve qu’à France inter Où l’on écoute la différence On a r'mercié d’une élégance Aride et froide con, gestionnaire Une voix de nos vertes enfances Une figure plutôt tutélaire O pas l’Nagui, sa majesté, Pas la comtesse de Salamé Ni l’immuable Demorand qui sait faire parler les plus grands Mais la fervente Noëlle Breham De la radio petite grande dame Chaperon du bébé au bobo Sur ses fameux petits bateaux. Noëlle aux mille CDD Voulu croire qu’espérer Un CDI lui serait permis. Mais Sibylle de la Marche Forcée Depuis son trône a dit nenni Et la nique ainsi lui faisant S’tire une balle à bout pourtant dans l’pilier de l’antenne Source d’auditeurs pérenne Déjà qu’y a plus la redevance ! Sainte Sybile du saint des saints cost killer devant l’éternel Toi qui -qui sait ?- t’en vas demain Ta vie sur terre se résume-t’elle, Après les hostos parisiens, D’au mieux saborder radiofrance ? Pauvre de toi et d’ta finance.
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.Merci à ma chère sœur pour le tuyau.
Dans l’eau brumeuse orangée je trempais
le souk épais des pensées en bataille
sous la surface de mon tuba touillais
en longueurs l’lac jusque-alors assoupi,
s'en échappait un soufflet sur le calme.
De mes tribules tu décrochais la palme.
À l’onde étale et douce sans fond à priori
Je confiais mes élans, ma panse, mes soucis
et finissais ma nuit.
Amis des aurores boréales et des états seconds, le 16 novembre à 16h à l’échangeur de Bagnolet et à guichet fermé sera donnée cette petite perle de spectacle auquel suis pas peu fier d'avoir jadis participé (en tricotant la bande son) ça dure 1 heure vingt environ et c'est hors programmation.
Neige silencieuse, neige secrète
D’après Conrad Aïken la Barque éditeur
(le titre peut sembler tarte mais le texte tue)
pour vous faire inviter : cie La Congère