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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent
Dans l’eau brumeuse orangée je trempais
le souk épais des pensées en bataille
sous la surface de mon tuba touillais
en longueurs l’lac jusque-alors assoupi,
s'en échappait un soufflet sur le calme.
De mes tribules tu décrochais la palme.
À l’onde étale et douce sans fond à priori
Je confiais mes élans, ma panse, mes soucis
et finissais ma nuit.
De ses crayons de bois
toujours un peu épais
L’andouille fait ce que doit
Dépendre du réél
pour l’emporter chez soi
Un carré d’aventure
De ses crayons de bois
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J'aimerai saluer les goélands qui sont oiseaux épatants : D'abord car sous leurs airs farouches, Sans rouler nulle mécanique ni mouliner moindre tue-mouche pas une heure, qu'elle claque ou clique sans qu'ensemble ils ne rigolent. L'œil aquilin, l'aile sûre, ils pleurent hilares le bec au vent. Depuis quelques millénaires, ptérodactyles avé l'accent ! Mais surtout, quand par chez eux un petit prend son élan pour en l'air le tout risquer à ses premiers battements, Portant l’élève Livingston tout le clan se fait école, enceignant au plus serré ses premières heures de vol. Et puis, j’en ai jamais vu un qui scrolle. .
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Alors qu'alentour la République titube en mâchant son chapeau je sais depuis ce dimanche qu’un monde meilleur est possible. Ici bas. Même s'il aura des défauts, même s’il ne se trouve pas sur amazon ni sous l'pas d'un chameau, et ne nous viendra encore moins tout cuit au bec. Il existe, se cultive, s'assemble loin des dealers de mouron, boutiquiers d'hystérie, bêcheurs de tristes passions. Oui il existe, c'est sûr, et pas si loin, ce grand monsieur l'a vu ! Bon… le lien semble rompu, en voilà un autre, avec mes excuses.
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Sous le manège oripilé des martinets
c’est mai
Les tourterelles turquent,
palombent les ramiers,
s’affaire l’étourneau.
Marmots plein la canopée.
Quantité d'insectes
Aussi, salés plus ou moins
Qu’allègrement becquettent
Nos zélés voisins.
Les goélands au coin vitupèrent et raillent
Une pie passe, repasse et trisse
baille le chat, on peut toujours rêver.
La vie est belle et pour durer
Au pied du généreux laurier.
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Ayant ici un p'tit peu marre D’à tour de bras les enterrer, Amis, tontons, chanteurs, mémoire, J’saisis l’occase du 22 mai Pour souhaiter bien le bonsoir À quelqu’un de très animé : Célébrons voulez-vous bien une haute reine de Belgique, La seule, fameuse et véridique Qui va de la mer du Nord au pékèt, Pas celle des commissaires sauf celui d'madame Maigret, Des crêpes rectangulaires pleines de petits carrés, De Tintin Rockfeller, d'Arno, de Jhonny et Tchantché, De la pluie et de la bière ces dons du ciel si réputés, Celle du théâtre, pas la dernière, et de ses inséparables objets. Gloire à toi, très Sainte Agnès, Reine de nous, tes p'tits sujets, Toi qui sans crainte jamais ni cesse Participes de l’essentiel : Remuer l'Ether Et ne jamais désespérer.
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