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Charles et la finance
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Des gaufres font face aux glaces,
de petits chevaux de bois tournicotent et
dans la fontaine, une mouche étonnée barbote une première et dernière fois
Placide, un manège d’autos tourne carrément
autour, des terrasses où l’on boit chaud et le froid
des pavés chinois cavale sous les pneus,
des passages cloutés, quatres rues
douze angles au moins droits
dont un occupé au Nord,
sous ses arcades centenaires quatre fois
par la Vitrine des Ardennes où -sans crier gare-
la compagnie Gare Centrale (d’Agnès Limbos)
expose un siècle d’or du théâtre d’objet.
(1984-2017 quand même si ce n’est qu’un début)
Vous y verrez des choses devenues sérieuses
des trucs ayant pris le chemin inverse
vous y croiserez des acteurs muets,
des décors loquaces,
des costumes hantés,
toutes bribes envoutées de bien des spectacles
et demandez-vous pour voir si c’est pas eux qui te regardent.
Bref Agnès Limbos expose son monde et un peu d’Alice Piemme, Mélanie Rutten, Myriam Hornard, Alain Baczynsky, Daniel Daniel, Guillaume Istace et de votre humble serviteur car vla ti pas qu’j’ai bien l’honneur et le plaisir de faire avec quelques une de mes humbles images partie de cette généreuse expo qui se tient donc à Charlev¡lle Mez¡ères de début juillet à fin septembre, et même si on ne peut plus jurer de rien, il y fera peut être frais quand ailleurs on cuira et lycée de Versailles.
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