Posts Tagged 'à perte de vue l horizon'

Paddle, paddle, paddleurs, paddlez

Droit comme un i
un os, un cierge
tangue un défi
gite une asperge

Sur l’horizon
un petit tour
et puissant fond
à la maison.

Arithmétique en mai

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l'air est patibulaire du type qui a une poussière dans l'œil mais n'en laisse rien paraitre allant de l'avant car à la bourre il est.

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Voilà,
c’est amusant, 
plus on a de balais 
plus vient la poussière, 
c’est ça aussi l’progrès,
Dyson peut-être un soir équipera nos cimetières. 
après avoir soufflé nos bougies d'anniversaires. 
C'est ça aussi l'progrès,
Plus vient la poussière,
plus on a de balais
C'est amusant,
Voilà.

Dimanche joyeux dimanche

il vente un peu le temps nous pousse sous d’autres cieux amasser mousse.

d’avril

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Bonhomme libre, toujours tu chériras ta mer

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Un an, des vœux



vœux calendrons.

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la viste


Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent

Life on Mars (je suis ton pair)

Dans l’eau brumeuse orangée je trempais
le souk épais des pensées en bataille
sous la surface de mon tuba touillais
en longueurs l’lac jusque-alors assoupi,
s'en échappait un soufflet sur le calme.
De mes tribules tu décrochais la palme.
À l’onde étale et douce sans fond à priori
Je confiais mes élans, ma panse, mes soucis
et finissais ma nuit.

l’été en brimborions

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Vive l’été, pas ses moustiques
ses pentes douces, pas ses pébrons
ses heures exquises très éxotiques
ses luxes abstraits, lisons ! lisons !
ses ombres dingues et guère obliques 
ses fesses à l’air sur l'horizon.
Vive l'été pas touristique et
Merci Jean-Paul pour le camion.

Attente encore

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Quelqu'un va venir,
ça ne fait pas un pli,
ou bien quelqu'une, 
mais qui ?

Persevere diabolicum

On nous bassine on nous chipote 
on nous noue à tout ce qui pas n’urge 
on nous harnache aux titaniques 
Latour prends garde à la critique 
tout si funèbre à l'horizon 
qu’en a sombré perfide Albion 

Alors qu’allons, sommes bons hôtes 
et sûrs de nos fesses ignifuges 
ne cédons pas à la panique 
nus perfectionnons nos plastiques 
brisons là, minute, papillons 
la chère peau du petit oignons 

Car c'est si bon d’être à la côte 
amer Adam devant l'Déluge 
sûr de son fait, fort de sa trique 
avant que l’Ère ne nous pique-nique 
et qu'on déguste pour de bon 
oppressons les requins citron.

Si tu vas

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Place des mouettes
Masque et tuba
chausses
et sous Sète
tu survoleras
Mars,
ses cratères, ses déserts,
ses monceaux de rover
dont certains c'est certain
ont croisé Dieu le Père
ou si tu y crois moins,
le très haut Georges Brassens
Qui n’a pas, ça me fâche
comme Rimbaud sa terrine
C’est à ça que je sache
qu’un génie s’entérine…
Et tu survoleras
la palourde autrefois vénérée
Restant sourde à ton ombre portée
Quand peinard l'ermite en pince pour ta visite
l’huître serre les fesses d’avoir à te filtrer
Et si l’oursin t’attend alangui de pied ferme
le dernier hippocampe grenouille en face aux thermes.

Thau, voilà
Comme l'étoile,
le Ségéla,
Toute vie peut-être que tu y verras
Est morte il y a longtemps déjà.

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Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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