
Droit comme un i
un os, un cierge
tangue un défi
gite une asperge
Sur l’horizon
un petit tour
et puissant fond
à la maison.
(il faut tout faire pêter, mais doucement)
Droit comme un i
un os, un cierge
tangue un défi
gite une asperge
Sur l’horizon
un petit tour
et puissant fond
à la maison.
il vente un peu le temps nous pousse sous d’autres cieux amasser mousse.
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vœux calendrons.
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Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent
Dans l’eau brumeuse orangée je trempais
le souk épais des pensées en bataille
sous la surface de mon tuba touillais
en longueurs l’lac jusque-alors assoupi,
s'en échappait un soufflet sur le calme.
De mes tribules tu décrochais la palme.
À l’onde étale et douce sans fond à priori
Je confiais mes élans, ma panse, mes soucis
et finissais ma nuit.
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. Vive l’été, pas ses moustiques ses pentes douces, pas ses pébrons ses heures exquises très éxotiques ses luxes abstraits, lisons ! lisons ! ses ombres dingues et guère obliques ses fesses à l’air sur l'horizon. Vive l'été pas touristique et Merci Jean-Paul pour le camion.
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Quelqu'un va venir, ça ne fait pas un pli, ou bien quelqu'une, mais qui ?
On nous bassine on nous chipote on nous noue à tout ce qui pas n’urge on nous harnache aux titaniques Latour prends garde à la critique tout si funèbre à l'horizon qu’en a sombré perfide Albion Alors qu’allons, sommes bons hôtes et sûrs de nos fesses ignifuges ne cédons pas à la panique nus perfectionnons nos plastiques brisons là, minute, papillons la chère peau du petit oignons Car c'est si bon d’être à la côte amer Adam devant l'Déluge sûr de son fait, fort de sa trique avant que l’Ère ne nous pique-nique et qu'on déguste pour de bon oppressons les requins citron.
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Place des mouettes
Masque et tuba
chausses
et sous Sète
tu survoleras
Mars,
ses cratères, ses déserts,
ses monceaux de rover
dont certains c'est certain
ont croisé Dieu le Père
ou si tu y crois moins,
le très haut Georges Brassens
Qui n’a pas, ça me fâche
comme Rimbaud sa terrine
C’est à ça que je sache
qu’un génie s’entérine…
Et tu survoleras
la palourde autrefois vénérée
Restant sourde à ton ombre portée
Quand peinard l'ermite en pince pour ta visite
l’huître serre les fesses d’avoir à te filtrer
Et si l’oursin t’attend alangui de pied ferme
le dernier hippocampe grenouille en face aux thermes.
Thau, voilà
Comme l'étoile,
le Ségéla,
Toute vie peut-être que tu y verras
Est morte il y a longtemps déjà.
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