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Têter ici
râler là
et puis, de temps à autre par surprise ou hasard revenir sur ses pas
voir qui a pris quel gallon,
qui sur rue a pignon, qui on a démonté…
et s’il a poussé aux réverbères autant de caméras
qu’il y a de vide en nos artères…
Combien de haches de guerre
dans ces balcons fleuris ?
Combien d’euromillions
dans ces ronds-points polis ?
Et quid de ses oisillons
dont la patrie peu fière observe, déplore, dissèque et craint,
c’est de de bonne guerre, le manque d’horizon ?
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Ah ! Mémère Patrie, asphyxiée de mots creux
râpée jusqu’à la corde, de langues de bois véreuse
On en a député pour moins que ça, des parachutés du bocal
accrochés à l’hémicycle, shootés à la naphtaline
et qui par les bords arrosent le mythe de l’ennemi intérieur
car, en désespoir de cause, faute de mieux et à tout prendre,
pour la croissance…y a bon la peur.
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