Posts Tagged 'autobiographie en branches'

Life on Mars (je suis ton pair)

Dans l’eau brumeuse orangée je trempais
le souk épais des pensées en bataille
sous la surface de mon tuba touillais
en longueurs l’lac jusque-alors assoupi,
s'en échappait un soufflet sur le calme.
De mes tribules tu décrochais la palme.
À l’onde étale et douce sans fond à priori
Je confiais mes élans, ma panse, mes soucis
et finissais ma nuit.

Du Commerce (un café)

À Épinal ce soir-là j’allai petit boire un vin blanc 
avant d’au lit plonger mes nerfs autoroutés et, sirotant 
vibrais encore en discrétos croquant contemporaines et rains 
de ce là-bas des Vosges faisant comme si je n’y étais point.
Et ça alla jusqu’à ce qu’encaissant mon chardonnay 
le patron gentiment s’enquit de ce que je scribouillai
en ce carnet et tout de go le lui montrai alors soudain 
nada : nul officiel, ni presse locale et encore moins miss Épinal, 
juste un « Oh c’est drôle, on dirait des dessins d'tribunal ».

Demain parfois sait s'imposer.

NEANTOI (selfie de poche)

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Naitre un dimanche à la mi mai
Effectivement ne prédispose
Au dur labeur qu’assez peu mais
Néanmoins peut rendre fait et cause
Tribulant dans le mal ou pis
Objet futile ô petit chose
Inestimable si seulement si…


							

Au café du Bristol (Toulouse Toulouse)

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Suis-je une ombre ou celle d’un prince entre deux trains incognito on s’en fout bien fais tes valises.

Au gué

De ses crayons de bois
toujours un peu épais
L’andouille fait ce que doit
Dépendre du réél
pour l’emporter chez soi
Un carré d’aventure
De ses crayons de bois

Adios nonante cinq (non événement)

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Sans fleur ni couronne apprenons par la bande l’abandon sans tintouin par la maison Windows d’Internet Explorer.
Premier navigateur nous collant à la toile d’un vaste et plat monde dont on n’est globalement pas sortis, naufragés volontaires ramant à toute G vers le bug absolu.

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Au sec, presqu’aux cieux.

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Fin de saison

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(Un simple clic sur l’une des images déploiera un avenant diaporama)




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et puis Ciao Andrew Fletcher, qui m’a bercé de l’illusion qu’on pouvait faire vibrer les nations à la force d’un doigt, comme quoi tout compte, et pas qu’un peu.

(l’intervista après ce superbe playback est d’une rare fraicheur)

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Constance du Scrabble

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En ce jour opportun célébrant le jeu millénaire des carreleurs d’esprit,

Je pense à ma Grand Mère qui m’en a tout appris,

À France, sa fille, tante rompue aux Grands Chelems de notre (pauvre) Ère,

À certaine bergère qui en a plein son fridge et qui m’a déplumé lors de bien des parties,

À celle qui m’a vu naitre et qui au quotidien joute avec l’infini

Et qu’en bon fils indigne j’ose appeler ma mère

À ma fille qui, pressens-je, sans merci bien fissa m’enverra paître poussière,

À la langue enfin par qui l’on peut tant dire que j’en reste interdit.



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Bonne année bon vieux Scrabble !

Équinoxe et caetera

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Bonjour printemps, quelles nouvelles ?

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Un trou dans la raquette

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Le pancho par grand vent

C’est aussi tapageur

Que peu dissuasif

Somme toute et finalement

c’est assez décevant.

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Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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