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Nu face à la mer
le petit ver de Terre
berce au doux clapot
de ce qui reste d’eau
un an de dur labeur
à gonfler sa sébile
de maigres épinards.
Une fois sec il rempile.
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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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Nu face à la mer
le petit ver de Terre
berce au doux clapot
de ce qui reste d’eau
un an de dur labeur
à gonfler sa sébile
de maigres épinards.
Une fois sec il rempile.
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En été la mer arrive au bord de nous
Qui quasi nus sur la plage abandonnés
À nos peaux de crèmes laissons
Sourdre l’enfance, nos pores éblouies.
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En harmonie, à l’univers
Sommes l’ardent chainon manquant
Entre le congre et la tuyère
Entre particule fine et néant
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