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Homeland est une série dont la seconde saison pointe sa fébrile frimousse sur les belges écrans en ce printemps incertain, en voici à gros traits le pitch :
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Rien n’est simple dans les sales guerres,
Un brave soldat américain a été
Comme une crêpe « retourné »
contre sa mother patrie
par un super terroriste qui l’avait sur le champs de bataille kidnappé
le fit longtemps mijoter pour enfin l’adopter.
Ce GI, c’est Brody
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Pendant ces huit ans là, chez l’Oncle Sam
un agent de la CIA prenait de la bouteille,
allait au coiffeur et devenait spécialiste es Patriot Act.
Cet agent, c’est Carrie.
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Un beau jour d’Irak, à moins qu’il ne fut afghan,
tandis que notre héros au pair étudiait (for dummies) le Coran
un drone piloté depuis une pentagonale Nintendo (par le vice préz’ himself)
vint définitivement bordéliser
la classe du plus jeune fils du redoutable Biz Houn’ Ourss, le super terroriste
et notre GI, privé de baby sitting décida de venger cet amer hic.
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Sur ces entrefaites, au coiffeur pour dames
notre agent spécial prenait du galon
et des cachetons d’aspartame
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Par une belle ruse de sioux le brave pioupiou revint au pays
retrouver femme, lardons, chizburguères et cotillons
se paya un 4×4, c’est dire s’il est plein d’usage et raison.
Le véloce et vil vice préz’ fera de ce héros national son second pour briguer la Blanche Maison
sans l’emporter au paradis.
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L’œil exorbité par le soupçon,
aiguisé par une mèche rebelle aguerrie.
mais le cœur en bigoudi,
sortant du coiffeur puis avec Brody
se débat sous la bannière la bipolaire Carrie.
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le tout sur une bande son farcie de grosses caisses lourdes de sous entendus et de violons prémâchés d’inquiètude
dont l’ornière nous maintient à l’ombre des ficelles d’un scénario qui ferait devenir chèvre les parents de Goldorak
Et les golden globes de pleuvoir sur cette série névropathe qui nous pchite-pchite d’huile essentielle de parano insidieusement antimusulmane.
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Et comment ne pas songer à ces foules vidéoprotégées qui dansèrent à Boston leur soulagement à l’issue de la traque de terroristes d’à peine vingt ans?
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Et, tiendez-vous bien ma bonne dame, il y a encore une saison!
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