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Nous étions là,
sous la lune (deux fois pleine)
réduits à nos fenêtres
simples têtes bleutées
à regarder passer la crise et la quarantaine.
Dehors autour prospéraient oiseaux, graminées, poissons scies et tout peu à peu s’éclaircissait.
Là-haut, aux avant postes, les demi-dieux
qui confinent et gouvernent rajustaient nerveusement leur masque.
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Et puis comme par magie (et gestion martiale exemplaire)
on peut reprendre l’avion et désormais regarder passer
des trains de satellites.
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