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( Beaucarne, Bowie, c’est bien triste et bien joli mais c’est plutôt tel un Jeanjacquesgoldman amphibie que…)
Je nage seul,
Sans témoin, sans personne
Que mes bras qui plafonnent
Je nage seul…
Weissmüller et ta sœur
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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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( Beaucarne, Bowie, c’est bien triste et bien joli mais c’est plutôt tel un Jeanjacquesgoldman amphibie que…)
Je nage seul,
Sans témoin, sans personne
Que mes bras qui plafonnent
Je nage seul…
Weissmüller et ta sœur
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Nu face à la mer
le petit ver de Terre
berce au doux clapot
de ce qui reste d’eau
un an de dur labeur
à gonfler sa sébile
de maigres épinards.
Une fois sec il rempile.
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Tandis que dans la plaine tintinnabulent d’habiles chasseurs
dégommant à tue tête d’abasourdis bestiaux qui ne faisaient que paître
je me souviens du temps où nous vivions ensemble et sous les nues
en bonne intelligence, bercés par le ressac, et quasi nus…
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…
Soudain tombèrent les masques embués et les ventres ressortirent,
à l’abri désormais des regards médusés.
Il aura suffi d’une équinoxe d’averse pour nous rendre au parking, au métro, à Brignoles…
Et la plage et la mer enfin seules s’échangent
coquillages et crustacés contre mégots et vidanges.
Et alors qu’à l’horizon pointille la blanche caravane campingcariste, par les chemins c’est l’hallali des palombes.
Et la pétarade comme autant des claques à cette passade estivale, ce rêve harmoniaque.
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