Vaudou doux (faire feu de tout bois)

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Lors d’une manifestation, dont c’est la mode aujourd’hui
On a hier à Mons pendouillé avant de la cramer une marionnette
à l’effigie du dernier premier ministre que le royaume aie connu
(inconsistant notoire, fantoche avéré, bisounours en gelée) et depuis…
on se pâme à gauche,
on beugle à droite,
on pousse sur les plateaux de hauts cris d’orfraie.
Les proches parents de l’état dans lequel est le pays parlent,
index vers le ciel et sans ciller de « terrorisme »,
On accuse le syndicalisme, assoiffé de sang bleu, de « retour au Moyen Age ».

Il est savoureux de songer que la Belgique qui n’existait pas à cette époque opaque
y goutera bientôt par les soins redoublés d’un gouvernement croisé de lobbies
dont le brave Charles Michel, délicate victime de ce cuisant forfait, 
n’est autre que l’homme de (courte)paille.

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Point de vue qui baisse ( et l’horizon bleuit )

À huit ans, c’était l’automne, je m’en souviens
il y avait au pied des marronniers
des feuilles mortes en tas et pour rien.
En me relevant le nez en sang d’un banal incident de récré,
je me souviens clairement avoir beuglé à Lorenzo Toneatto,
le fautif ( que je salue ici cordialement ) que c’était eux ( les italiens ) qui avaient tué Jésus.

Nul ange, ni aucun juge ne passa et je n’ai toujours pas rencontré de ministre de l’éducation.

 

Ahmed,
né en france de parents français
nés en france de parents d’origine maghrébine
a l’autre jour, sourd à la ferveur républicaine
fait le malin et proclamé du haut de ses huit ans
et en son âme et conscience de fellaga pokémon
que c’ « était bien fait pour Charlie ».
Huit ans…

Mais la république
n’écoutant que son courage et radio courtoisie a sursauté
et plongé le barbu en culottes courtes dans le purgatoire
qu’il méritait et dont il n’est pas prêt de se remettre.

On l’a grave échappé belle !

 

 

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Douce france…