Posts Tagged 'Bruxelles'

Antibioman (tranche de vie)

Pour une sombre histoire d’implant, on m’a prescrit des antibios que docile j’avalai après la notice mais, alors que depuis belle lurette je n’associe plus générique et pinard, v’là-t’y pas qu’après peu, je me sentis déroger et deviendre à moi même un peu trop étranger : Agressif, brutassou, nerveusement épaissi et par ces milligrammes rendu potentiellement si mauvais que j’aurai pu même sans fiches remplacer l’Hanouna.

Mettant à profit une nuit par les nerfs écourtée j’allai sur internette voir si j’y étais et j’y appris que certains antibiotiques peuvent mener quelques (peu mais certains) éléments de la population aux urgences psy pour n’en ressortir qu’en puzzle, nantis d’une nouvelle et riante ordonnance. N’insistons pas me dis-je, cette came n’est pas pour ma pomme et trois jours plus tard, encore traversé de sourdes bouffées rageuses je comprends mieux qu’on puisse interrompre une soirée monopoly à coups de katana, ou voir dans les Soulèvements de la Terre de dangereux fellagas°.

° par là je me demande en bon sibyllin si certains contemporains n’abuseraient pas des antibiotiques voire des alcaloïdes.

Focus Karyatidus Bruxellensis Parapetant

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En mars aura lieu dans l’européenne capitale de l’ancien monde un focus sur la fringante compagnie Karyatides dont on n’arrête pas le progrès et nous tenions, mes équipes et moi-même à leur manifester tout notre enthousiaste soutien par ce travellingue bouclé (enfin, bouclé sur leur site, car sur ce blog ça semble hélas impossible)

Avec mon bonjour.

Et merci à notre cher cousin pour la capture du tram.

Rue du marais°

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À peine recrachée par le train, je suis une ombre à bonnet rouge
parce qu’il a neigé ce matin ou qu’hier soir en a trop bu.

La nuit encore tient le pavé, je vais attendre pour arriver,
ce café noir a gout de gale ou bien c’est moi qui n’en ai plus.

Sous les arcades sombre une famille, émergeant entre deux cartons,
sans gène un orgelet pétille là où la finance fait ses ronds.

Rue du marais à 1000 Bruxelles prospère une civilisation
chaque matin plus pestilentielle ou bien c’est quoi qui coince au fond ?


°On dirait que cette année rien n’a à voir avec la choucroute alors on rit on s’amuse avec Dominique A et son Twenty-two bar !

Self hipster crevette hâlée

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Par l’été encore ébloui
un peu par vous aussi
(mais si, mais si)
en bon nanti
je n’ai pas que maigri
et sous ma peau assujettie
le bon dos d’un beau QR
d’argent luit
bien allocataire
et qui, oui qui
c’est qui dit
 » merci « 
?

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Sous cet angle

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Sous ces balcons à la rouille,
derrière ces trumeaux de sel rongés
on s’est un jour au gaz aimé
avant de tout avoir en douille,
on s’est serré auprès du poêle
avant d’être chauffé au central.
Sous l’émotif carreau ciment,
à travers les tomettes qui en
ont vu de belles et gratinées,
passe le temps dur des années

et le wifi
et la cinq g.

Glissons masqués

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Malgré nos remparts intissés
nos enivrants forfaits
nos belles assurances, nos SUV et nos jouets par milliers
On pèse pas lourd
Face à l’État qui gouvernaille
et ne parvient à prendre sous l’aile de quelques 10 millions de Belgiens
(mille fois mille)
que douze
(une fois douze)
mineurs isolés issus de Lesbos en lambeaux,
douze enfants (en miettes eux aussi).


Malgré nos certitudes
de sucre rose enrobées,
sur fond bleu étoilé.
le dédain sans nom,
les œillères à foie jaune de ceux qui nous gouvernent
et se gobergent à nos contributions
méritent indubitablement notre plus ardent mépris,
… youpi ! ça fait de l’exercice.

Et le masque à cet endroit a bien peu d’interêt,
Car en ce genre de miroir on peut toujours se croiser.

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(mon petit) Théorème de Flagey

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Place Flagey…

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En croquant ce monsieur un midi Place Flagey* il m’est soudain apparu que la souplesse du coude était inversement proportionnelle à la nervosité du pouce. Autrement dit que les ceusses qui ont un -honnête- penchant pour la bouteille seraient moins enclins à l’usage intempestif du smartphone. Ce qui prouve que l’alcool rend bête et que Proximus nous accroche tous.

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*premier désert mineral d’une hélas longue série en cette europhone bourgade il y a peu encore si urbaine.

Au Tram, et caetera

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Sous les âpres vibrations du Tram

grince l’homme,

intranquille objet de sa mâle inquiétude.

La femme, elle, préfèrera

tant que faire se peut laisser couler 

avec la grâce imbue de son étrangeté même

et tant pis si j’ me leurre

Ça me berce.

Quant au marmot,

l’insouciant petit monstre,

vers l’avenir 

ne voit venir de la dernière heure  les spores.

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Bibi à la Moma (le retour)

Ah oui pour sûr c’était bref et le programme tant chargé que j’ai à peine pu me pincer que non, je ne rêvions pas, et hop ! c’était fini…
Mais c’était bien, et super et je tiens ici à surtout remercier la belle et fine équipe de la Montagne Magique sans qui je n’aurai eu ni l’honneur, ni le plaisir, ni les murs, et Ber Caumel qui a fait que dans cette tempête tout était d’équerre et brillant sous les projos. Merci à Aline ma chère sœur qui dans l’ombre m’a coaché comme personne, humainement ressourcé et aiguillé mes errements dans la dernière ligne droite.
Merci aussi à toutes celles et ceux qui sont venu et ont jeté un œil délicat sur mes pattes de mouches, j’en suis et reste aux anges. J’attends encore le mots d’excuse des absentes et sents.

… Virginie non plus hélas n’est pas venue mais vous pouvez voir tout ses collages ici.

 

Ah et j’oublions, tête de linotte que je fais, la publication chez Lansmann de son tout premier album jeunesse qui par un facétieux hasard est le tout premier de votre humble blogueur (avec Aurélie Namur).

 

un pied dans le concret que voilà !

 

 

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trolle* de tram

 

 

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*troller : si si, c’est français (mais vieux) du latin tragulare, « suivre à la trace »  \tʁo.le\ intransitif ou transitif 1er groupe (conjugaison)

(Chasse) Quêter au hasard dans une enceinte où l’on n’a pas fait détourner la bête.

Billet N°11 des nouvelles de la compagnie Gare Centrale

J’ai bien l’honneur d’ici vous présenter le dernier billet de la compagnie Gare Centrale dont l’actualité resplendit sur nos latitudes comme le miel sur la peau de l’ours.

 

billet-mailchimp.

Pour le voir, un clic ici devrait faire l’affaire.

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Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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