
De ses crayons de bois
toujours un peu épais
L’andouille fait ce que doit
Dépendre du réél
pour l’emporter chez soi
Un carré d’aventure
De ses crayons de bois

(il faut tout faire pêter, mais doucement)
De ses crayons de bois
toujours un peu épais
L’andouille fait ce que doit
Dépendre du réél
pour l’emporter chez soi
Un carré d’aventure
De ses crayons de bois
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L’autre matin devant chez Bonal,
Noble vitrine du Cantal,
haute institution fromagère
aux si bien faites étagères
Je vis le cône orangément amène
d’une fabuleuse boulette d’Avesnes,
chez les Arvernes ? Quelle étrangeté !
et pas peu fière, en majesté.
Piqué dans ma curiosité je poussai la porte vitrée et
entre deux bourgeoises emplettes demandai à la crémière
si cet étrange nom de boulette n’aurait, par je n’sais quel mystère,
le même trés humain pédigrée que l’heureuse bêtise de Cambrai.
Je ne suis pas sûr ce soir d’être plus avancé mais c’est beau un sourire, même masqué.
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°same old same old
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D’une fenêtre l’autre, loin du chaos,
des olympiades. Imperturbable
tu ponctues de tes assauts têtus le calme plat, le désert mat où nos reflets repassent et à mesure se ressemblent.
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Allez, n’en faisons pas un secret et ceci sans vouloir quiconque éxpater mais du Cantal à la Sibérie, de Venise aux Patagonies, de Molenbeek à Paris ou de Sète à Feluy, j’y tiens -ô combien- à ma petite sieste.
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Trop d’eau en mai sur le moral du pékin tape
mais à la moindre éclaircie il saura
sous sa peau rosie par les frimas
sentir ses os blanchir dans une petite flaque de gras.
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Là haut pas de grands cañons,
d’insectes rares, de crotales tapis,
d’excès ébahis malgré l’écrevisse californienne et le pharisien Wauquiez
Là haut c’est, entre deux touristes fuyant les plaines de bruit
la paix massive de volcans bien éteints
dont les orages d’été sont peut-être l’écho sévère et facétieux
qui sait ?
En tout cas c’est ici que fut inventé la tome.
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Vive la rose et le lit là.
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Merci Maurice.