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O Bonne Mer, tu nous en donnes
des vagues à l’âme, de blonds embruns, des heures planes
à ne faire rien que barboter sous les nuages évaporés
Ah ! scruter sous tes bigoudis les hauts fonds d’entre deux bouées
Ah ! braver -tant qu’on a pied- ta secrète immensité.
Ô Bonne Mer, Tu sales nos vies proprettes
Tu décoiffes, tu délies, retournes et rejettes
les fétus que nous sommes à leurs pâles conquêtes
et nos corps bradassés à nos ronds de serviettes
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