Posts Tagged 'cher disparu'

Cher Jean Marc,

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Des années septante aux nonante
tu as été le graphiste officiel du château
on te doit son logo et le fier autocollant qui ornait nos 4L
à l’époque où les crânes n’étaient pas encore Hello Kitty.

Tu avais hébergé mon premier (et unique) stage en entreprise
où j’ai découvert les joies du collage et des bidouilles en chambre noire.
Un matin tu m’avais dit en montant la radio :
– “ Attends, j’écoute l’horoscope, s’il est mauvais je r’tourne au lit »
Ça avait assis, scié l’ado que j’étais, farci au vieux catéchisme, aux certitudes apprises.
Aujourd’hui, je pince aussi sans rire, suis abonné à Rob Brezsny et ne sais trop où j’ai mis ma foi sauf…
… Sauf que je sais que les gens qui comptent sont rares,
qu’on ne leur dit pas assez souvent  
qu’on s’en rend compte parfois trop tard
pour les remercier de leur vivant, et ça c’est vraiment emmerdant.

Je ne t’ai pas vraiment connu,
mais depuis toujours tu es là 
une présence au monde amie
et malgré tout tu resteras

Pour tout Jean Marc, Merci

Que la terre te soit légère,


Mes profondes pensées à Christiane, Hugues, Hélène et Jeanne

Adios Julos

Ben voilà, y a pas qu’Bebel
dans la vie après la mort

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Adios Julos, merci brâmint et bon vol


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Adieu camarade (et tant pis si c’est tarte)

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Georges, franchement, je pensais pas ça possible.

Toi le Super hero en civil, 

plus royaliste que le roi, plus anar qu’un chat, 

toi le type à qui j’ai connu le plus d’ennemis, 

s’amoncelant comme un fan club 

sous ton grand rire plein de dents.

Aristochat parmi les rats de labo.

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Toi le poète d’on ne sait où, cousin d’Apollinaire ou de Braque,

ton départ nous laisse petits, frères et pauvres

mais riches de t’avoir croisé, 

bien dans tes babouches d’emir sans palais,

Orage qui jamais vraiment ne pétait

Avec ta gueule de pâtre grec

Loup solitaire ami des mésanges et des hublots

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Sans toi

Ostende va briller un peu moins, 

Venise va clapoter à vide 

et le plat Barbant wallon va redeviendre égal à lui même maintenant qu’il n’est plus -quelle horreur- arpenté -quel honneur- par tes antédiluviens godillots montagnards. 
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Il va falloir bien de la ressource à Cioran pour expliquer sa présence pépère au ciel à son plus fidèle lecteur.

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Salut Georges, merci pour tout et encore bravo.

à Anne, aux siens, mes sincères condoléances.

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Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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