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Quelques instants en lisière de la civilisation.

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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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Quelques instants en lisière de la civilisation.
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Il somnolait vers l’avenir
Peu importait le sens du siège, il allait de l’avant.
C’était antan.
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Un pan de la civilisation s’effondre là, dans le poste.
Un drame si prévisible qu’il en était deviendu improbable
éteint un peu plus une époque
révolve un siècle,
parachève l’inexorable pente
qui nous entraine la tête et les jambes.
Soudain, un fleuve immémorial s’est tari, tu,
et tout à coup, on n’entendra plus sa voix d’cailloux.
… Soit, on aura bien vibré, ma grand mère et moi même,
ces après midi là, avec ses histoires vraies.
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Paisiblement et l’air de rien
Ou de se limer un ongle
Elle s’fait doucement sauter l’caisson
à pleine puissance de son casque rose bonbon.
En rythme dodeline bonhomme l’indifférence gênée de tout un wagon
Et j’avoue avoir soupesé l’idée scoute toujours d’abréger ses souffrances.
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