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Corniché


Hier nous échappe,
Aujourd’hui pue des pieds
mais
l’amer est trop salé et demain trop occupé
alors
ricochons, ricochons
loin des pompeux cornichons !

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Et toutes mes excuses à celles et ceux qui reçurent ce message deux fois, un bug de l’an 2000, désespéré de ne jamais sévir est ce matin passé par là.

l’Os

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Sous l’œil froid de ses pairs

l’apprenti goëland

du partage fait l’impasse et

rien non (rien de rien) ne lui manque

du Juvénile West Kayne

de la vieille Kardachian.

Quoi ? (l’auvergnat à la plage)

.

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Qui sont ces gens légers qui du ressac se rient ?
Barbotant l’un pour l’autre en longeant l’infini
à quelles voix ces éclats mêlés au clapotis ?

S’ils savaient combien les dieux les envient
Si tu les connais dis-leur : les dieux les prient
De faire bonne place au cœur de l’afghan de Syrie.

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Que ?

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Que sommes-nous, fier volatile, quand ni toi ni moi ne sommes de plage ?

Où promènes-tu ton implacable babil, ton œil prêt à tout becquetage ?

Quant à ma pomme, où cours-je ?

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Où sue-je ?

Dans quel état plonge-je ?

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..

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Qui ?

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En chiens de fayence, le volatile et moi observons le silence. L’appeler Vendredi ?

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Kwéï ?

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J’apprends qu’on dit du goéland qu’il pleure ou raille et je lui entrevois soudain un faux air de crocodile ou d’autoportrait.

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Terre !

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l’Angleterre ? l’Espagne ? l’Algérie ? Les Indes galantes ou les Étazunis ? Je sais pas … Ouessant peut-être ? Ou une molaire divine ? Un causse perdu ? Je sêche un peu là et pas l’ombre du pékin qui me renseignera.


Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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