Alors, par-delà les avanies, des coups du sort faisons bien fi et fiers rebondissant au moindre incident, fut-ce mes biens chers frères par les détours les moins avouables, ou en sauts de puces Fut-ce, mes bien chères sœurs, par les tours les plus pendables, mais mordicus avé vents et marées, positivons !
La vie sur terre
n’est-ce pas requiert
souplesse, fermeté,
flegme, alacrité
afin qu’éclose
ce qui croît,
qu’advienne
qui pourra
tandis que nécessité fait loi
mais tout le monde
Non tout le monde
n’nait pas sur terre
coiffé comme la reine d’Angleterre
Et il se trouve qu’à France inter
Où l’on écoute la différence
On a r'mercié d’une élégance
Aride et froide
con, gestionnaire
Une voix de nos vertes enfances
Une figure plutôt tutélaire
O pas l’Nagui, sa majesté,
Pas la comtesse de Salamé
Ni l’immuable Demorand
qui sait faire parler les plus grands
Mais la fervente Noëlle Breham
De la radio petite grande dame
Chaperon du bébé au bobo
Sur ses fameux petits bateaux.
Noëlle aux mille CDD
Voulu croire qu’espérer
Un CDI lui serait permis.
Mais Sibylle de la Marche Forcée
Depuis son trône a dit nenni
Et la nique ainsi lui faisant
S’tire une balle à bout pourtant
dans l’pilier de l’antenne
Source d’auditeurs pérenne
Déjà qu’y a plus la redevance !
Sainte Sybile du saint des saints
cost killer devant l’éternel
Toi qui -qui sait ?- t’en vas demain
Ta vie sur terre se résume-t’elle,
Après les hostos parisiens,
D’au mieux saborder radiofrance ?
Pauvre de toi et d’ta finance.
Elle était chaude et claire sous les cieux éblouis onduleuse pas peu fière bonnasse hâlait son clapotis mais il y avait Pense à ne pas l’oublier comme un « mais » car l’été fut en effet de méduses fort farci Nous étions donc venus de loin Pour au bord rester interdits Tombés de haut tout de crême oints fûmes au bain bien marris.
Sans fleur ni couronne apprenons par la bande l’abandon sans tintouin par la maison Windows d’Internet Explorer. Premier navigateur nous collant à la toile d’un vaste et plat monde dont on n’est globalement pas sortis, naufragés volontaires ramant à toute G vers le bug absolu.
Tonton je t’imagine dans ton eternel bleu au fond d’un jardin résolument radieux léger désormais de n’essuyer plus plâtre. Toi l’ainé de dix, (cinq ans en trente neuf, combien en quarante quatre ?) On n’a pas du souvent te donner du « coco » Toi qui l’air de rien entretenais le pot aux roses, essentiel et familial En revenant, cher Parrain, très Papa du Congo Tu nous l’avais sacrément réhaussé et ça, mes aïeux, c’est un fameux cadeau.
Dans un souffle tu nous quittes et rejoins ces aïeux que tu connaissais comme les moëres.
Que la terre te soit légère. Embrasse pour moi tes frangins. . . .
L’île du Barou sort de l’étang depuis très bientôt cinquante ans, que ça s’fête ou qu’l’on s’en foute il y a des choses que l’on n’arrête et loin des ambitions replètes des décideurs sans foie ni doute désormais c’est comme des grands que s’y butent aussi les enfants.
Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.
Tonton Francis.
Published 4 mai 2022 Actualité brulante , fenêtres , Gravures Leave a CommentÉtiquettes : chamipatalocho, Comment ça va sans la douleur ?, début de la fin des haricots, Hondschoote, les mœres, mes oncles, mon parrain, Téteghem
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