







(il faut tout faire pêter, mais doucement)
.
.
. Vive l’été, pas ses moustiques ses pentes douces, pas ses pébrons ses heures exquises très éxotiques ses luxes abstraits, lisons ! lisons ! ses ombres dingues et guère obliques ses fesses à l’air sur l'horizon. Vive l'été pas touristique et Merci Jean-Paul pour le camion.
À Épinal ce soir-là j’allai petit boire un vin blanc avant d’au lit plonger mes nerfs autoroutés et, sirotant vibrais encore en discrétos croquant contemporaines et rains de ce là-bas des Vosges faisant comme si je n’y étais point. Et ça alla jusqu’à ce qu’encaissant mon chardonnay le patron gentiment s’enquit de ce que je scribouillai en ce carnet et tout de go le lui montrai alors soudain nada : nul officiel, ni presse locale et encore moins miss Épinal, juste un « Oh c’est drôle, on dirait des dessins d'tribunal ». Demain parfois sait s'imposer.
On nous bassine on nous chipote on nous noue à tout ce qui pas n’urge on nous harnache aux titaniques Latour prends garde à la critique tout si funèbre à l'horizon qu’en a sombré perfide Albion Alors qu’allons, sommes bons hôtes et sûrs de nos fesses ignifuges ne cédons pas à la panique nus perfectionnons nos plastiques brisons là, minute, papillons la chère peau du petit oignons Car c'est si bon d’être à la côte amer Adam devant l'Déluge sûr de son fait, fort de sa trique avant que l’Ère ne nous pique-nique et qu'on déguste pour de bon oppressons les requins citron.
Quelque part en juin
Elle ne se doutait guère
On ne se doutait pas
Que bientôt à l’étroit
Serions sérieusement
Pour notre plus grande joie.
.
.
Place des mouettes
Masque et tuba
chausses
et sous Sète
tu survoleras
Mars,
ses cratères, ses déserts,
ses monceaux de rover
dont certains c'est certain
ont croisé Dieu le Père
ou si tu y crois moins,
le très haut Georges Brassens
Qui n’a pas, ça me fâche
comme Rimbaud sa terrine
C’est à ça que je sache
qu’un génie s’entérine…
Et tu survoleras
la palourde autrefois vénérée
Restant sourde à ton ombre portée
Quand peinard l'ermite en pince pour ta visite
l’huître serre les fesses d’avoir à te filtrer
Et si l’oursin t’attend alangui de pied ferme
le dernier hippocampe grenouille en face aux thermes.
Thau, voilà
Comme l'étoile,
le Ségéla,
Toute vie peut-être que tu y verras
Est morte il y a longtemps déjà.
.
.
De ses crayons de bois
toujours un peu épais
L’andouille fait ce que doit
Dépendre du réél
pour l’emporter chez soi
Un carré d’aventure
De ses crayons de bois
Skywalker matinal
tu ne dors m’a-t’on dit
jamais qu’en l’air.
Peut-être d’infimes siestes
éclair,
Comme la vie,
Comme passent les amis.
Ô temps, vieux carnivore, suspends ton larcin et goûtons à la joie de les voir virevolter, À la paix dingue de cette vérité vraie.
.
.
Un jour, peut-être par je-ne-sais-quoi rendu moins ingrat
ou plus finement subtil, remercierai-je du fond du foie les parents
du smartphone de m’avoir en pâture et sans jamais faillir
livré tant de modèles tout à leur pose acquis(e)s.
Ou pas.