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Bonne année à la Société Nationale des Chemins de Fer qui depuis quatre-vingt ans irrigue le territoire de valises en cartons, de sacs à dos, de conscrits, de naveteurs, de congés payés, de plus ou moins jolies colonies de vacances, de trafiquants de confitures, de représentants de commerce, de vigipirates, de clandestins, de gens qui ne sont rien, de décideurs en goguette, de gilets jaunes en puissance… Et si la vie est matière de choix, feu ce service public est peut être la grinçante preuve que tout le monde n’en a pas l’embarras.
Sans parler de la chance de ne pas se voir fermer la ligne.
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