Posts Tagged 'la vie est belle mais faut pas pousser'

Dimanche joyeux dimanche

il vente un peu le temps nous pousse sous d’autres cieux amasser mousse.

NEANTOI (selfie de poche)

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Naitre un dimanche à la mi mai
Effectivement ne prédispose
Au dur labeur qu’assez peu mais
Néanmoins peut rendre fait et cause
Tribulant dans le mal ou pis
Objet futile ô petit chose
Inestimable si seulement si…


							

Urbains matinaux

l’éboueur chasse la nuit  
d’un balais solitaire 
Un pas vient, l’éclaircit 
Passe la boulangère  
Qui salue l’éboueur   
C’est l’aube donc ils se croisent,  
Et les devoirs appellent 

« Bon courage » lui dit-il 
« Allez merci » dit-elle.   

Alors du coin du globe 
Jusqu’au point de la rue 
Occulaire il s’agrippe 
À ce bas du dos bombe   

À son orbite rendu 
D’ordure et de gâchis 
Encore un peu lévite  
Sur la nuit qui retombe 
Un oiseau napolite. 

Déroute salée

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Que vont devenir tous ces kilomètres qu’à sec ne pourrons plus avaler ?
Vers qui se tourneront nos goulus péages, fiers autogriles, bœufs jardiniers ?
Y a bien l’éléctrique mais c’est pas tout à fait fait.
Et les pauvres radars, qui les fera tinter ?
Et ces cons containers, macéreront-ils à quai ?…

… Tiens, à propos de quai, ci-liée une pétition pour dire zop à la fermeture de la gare de Rethel (franches Ardennes), centre du monde au moins pour les amatrices et teurs de bon boudin blanc et les ceusses qui connaissent le Moderne (pile en face), ses effluves robusta dès l’aube et ses chambres équipées des cabines de toilette de feu le France, tricolore gloire trémolée par presque feu Sardou.
Franchement, alors qu'(enfin) l’essence se fait rare, est-ce naviguer bien à vue que de fermer des gares ?

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Bissextile espiègle

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La République,
Ta chaudière,
Pigeons, poissons
Printemps, guéguerre
Tout est en mars,
Et crotte de bique,
Ça fait vriller.

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Au train quotidien°

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  • finir la nuit

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Le noël des fossoyeurs (CodeCo long)°

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autoportrait non contractuel

Voilà,
le gouverneuneument fédéral
sous le crépitement des flashes
n’écoutant que son courage
intérieurement reconnu
dégomma d’une poussée décrétale
des mois d’efforts,
ceinture serrée,
de vaches maigres par vent mauvais.

Voilà,
Ce qu’en huis clos ces cons
par trouille bleue de l’omicron
et du devenu majoritaire
principe sacré de précaution

Voilà,
Ce qu’ont pondu nos dix visionnaires
en toute disproportion.
Plutôt que d’envisager avec faire
la dare-dare win/win adaptation.

Voilà,
Plus de spectacle,
au trou les saltimbanques.
les familles en grande surface par contre
pourront toujours gambader
et réchauffer le cœur des banques
qu’il faut à tout prix ménager.

Mais pas de Noël au Théâtre,
car comme le chantait Jean Paul Sartre
L’enfer c’est les autres
faut donc faire taire l’altérité
traquer les brebis égarées
les bonnes âmes, elles, ont la télé
où l’herbe est plus verte, où l’on peut vibrer
de mille molles hystéries en féérique publicité.

Voilà,
Du cerveau gras ça nous promet
qui ne risque pas lui de filer :
platement droit, le cœur au frais.
Et pendant c’temps, outre-Quièvrain, tout va très bien…

Oulala oui,
Tout va très bien, Joyeux Noël !

Aubes tardives (d’avant le déluge)

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Être au bord du monde au saut du lit
suivre la farce appliquée des ombres qui filent et débobinent la nuit.
Les rater de prés puis penser à autre chose.
il doit y avoir pire comme reveil, je le crains.

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fantôme de l’apéro

 

 

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Certaines flûtes font tourner le champagne
à se demander ce qu’on arrose, au fond…
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Courage !

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973 courage futons

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Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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