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Où pullulent pollens Abondant dans l'haleine démuni, j'éternel dans mes bien courtes ailes.

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Tandis qu‘au loin résonnent les cloches de Notre Dame
et un joyeux juillet a tutti
(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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Où pullulent pollens Abondant dans l'haleine démuni, j'éternel dans mes bien courtes ailes.
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Tandis qu‘au loin résonnent les cloches de Notre Dame
et un joyeux juillet a tutti
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J'aimerai saluer les goélands qui sont oiseaux épatants : D'abord car sous leurs airs farouches, Sans rouler nulle mécanique ni mouliner moindre tue-mouche pas une heure, qu'elle claque ou clique sans qu'ensemble ils ne rigolent. L'œil aquilin, l'aile sûre, ils pleurent hilares le bec au vent. Depuis quelques millénaires, ptérodactyles avé l'accent ! Mais surtout, quand par chez eux un petit prend son élan pour en l'air le tout risquer à ses premiers battements, Portant l’élève Livingston tout le clan se fait école, enceignant au plus serré ses premières heures de vol. Et puis, j’en ai jamais vu un qui scrolle. .
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Sous le manège oripilé des martinets
c’est mai
Les tourterelles turquent,
palombent les ramiers,
s’affaire l’étourneau.
Marmots plein la canopée.
Quantité d'insectes
Aussi, salés plus ou moins
Qu’allègrement becquettent
Nos zélés voisins.
Les goélands au coin vitupèrent et raillent
Une pie passe, repasse et trisse
baille le chat, on peut toujours rêver.
La vie est belle et pour durer
Au pied du généreux laurier.
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Que vont devenir tous ces kilomètres qu’à sec ne pourrons plus avaler ?
Vers qui se tourneront nos goulus péages, fiers autogriles, bœufs jardiniers ?
Y a bien l’éléctrique mais c’est pas tout à fait fait.
Et les pauvres radars, qui les fera tinter ?
Et ces cons containers, macéreront-ils à quai ?…
… Tiens, à propos de quai, ci-liée une pétition pour dire zop à la fermeture de la gare de Rethel (franches Ardennes), centre du monde au moins pour les amatrices et teurs de bon boudin blanc et les ceusses qui connaissent le Moderne (pile en face), ses effluves robusta dès l’aube et ses chambres équipées des cabines de toilette de feu le France, tricolore gloire trémolée par presque feu Sardou.
Franchement, alors qu'(enfin) l’essence se fait rare, est-ce naviguer bien à vue que de fermer des gares ?
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La République,
Ta chaudière,
Pigeons, poissons
Printemps, guéguerre
Tout est en mars,
Et crotte de bique,
Ça fait vriller.
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Être au bord du monde au saut du lit
suivre la farce appliquée des ombres qui filent et débobinent la nuit.
Les rater de prés puis penser à autre chose.
il doit y avoir pire comme reveil, je le crains.
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On pourrait me voir
en pyjama derrière les carreaux
seul au plat bord de la nuit,
erratique silhouette s’emmélant les pinceaux,
ah ! l’ivresse de se noyer dans un verre d’eau.
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À poings fermés pioncer masqué Ignorer ainsi le vertige diagonal un peu vide, vague espace temps par le train déroulé. Attendre aussi que passe le voisin d’en face.
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La chance a tourné,
le canal qui n’avait pas vu d’eau si claire de mémoire de mulet
a repris ses subtiles mordorures de gasoil,
une petite semaine aura suffi,
merci qui ?
La chance a tourné,
sur la plage déconfinnée, coquillages et crustacés tombent des nues en se découvrant cendriers,
poil au fûmier.
Allez Bonne Mère Nature, tu peux te le remballer ton covid* et trouver autre chose pour nous arraisonner.
* tiens oui, est-ce par souci de parité qu’on a soudain féminisé ce virus tel une vulgaire et cruelle tempête ?)
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Quelques instants en lisière de la civilisation.
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