








Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent
(il faut tout faire pêter, mais doucement)
Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent
Au large d’Okinawa fut retrouvé le mois dernier masqué, palmé, le corps sans vie d’un fameux mangaka adepte (comme votre obligé) du tuba. Souvent depuis entre deux brasses je pense à lui.
Paix à son âme et inch Allah !
On ne pèse pas bien lourd et
il en faut du bagage
par les temps qui courent
pour être un peu léger…
Léger qui pas forcement ne flotte
Flotter qui pas forcement n’est gai.
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Entre nuit et jour ici ou là,
Sans déroger, après l’yoga
Le petit aquarelliste matinal sur la terrasse penche
Vers le papier un nez encore libre, un pinceau gourd
Et entre les lampées de café frais
Pigmente un peu sa vie.
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