.
.
.
Sur ce parking tanné par les vents
l’auto la plus étanche se mue en flûte de pan
Et les arbres malingres aux moignons municipaux
chantent à pleines branches, en canon « vive le vent »
.
.
.
Pareils à des aigrettes
où tels des hérons
ils peignent fin la grève
furtifs et aquilins
en quête du trésor, ou de la pièce de cinq…
casqués, sourds à l’écume
ils pillent sous le vent
la plage abandonnée.
.
.