Posts Tagged 'real politique fiction'

Déroute salée

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Que vont devenir tous ces kilomètres qu’à sec ne pourrons plus avaler ?
Vers qui se tourneront nos goulus péages, fiers autogriles, bœufs jardiniers ?
Y a bien l’éléctrique mais c’est pas tout à fait fait.
Et les pauvres radars, qui les fera tinter ?
Et ces cons containers, macéreront-ils à quai ?…

… Tiens, à propos de quai, ci-liée une pétition pour dire zop à la fermeture de la gare de Rethel (franches Ardennes), centre du monde au moins pour les amatrices et teurs de bon boudin blanc et les ceusses qui connaissent le Moderne (pile en face), ses effluves robusta dès l’aube et ses chambres équipées des cabines de toilette de feu le France, tricolore gloire trémolée par presque feu Sardou.
Franchement, alors qu'(enfin) l’essence se fait rare, est-ce naviguer bien à vue que de fermer des gares ?

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Depuis

Vaccinodrômie

Depuis mon pfyser
je me réveille à l’heure,
j’applaudis les gouvernons,
achète mon pain sur amazon.

Même si sur le chemin des douaniers on
peut encore me gratter du nez le fond.

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Mais, quand ils auront retrouvé l’europE et son harmonie phynantrope
quelque chose me dit, frère migrant
que tu vas sur ce nouveau pass
salement te peter les dents.

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Tout le monde peut s’tromper

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t-r-u-m-p

 

I have a nightmare

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Vaudou doux (faire feu de tout bois)

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CHARLES le M

 

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Lors d’une manifestation, dont c’est la mode aujourd’hui
On a hier à Mons pendouillé avant de la cramer une marionnette
à l’effigie du dernier premier ministre que le royaume aie connu
(inconsistant notoire, fantoche avéré, bisounours en gelée) et depuis…
on se pâme à gauche,
on beugle à droite,
on pousse sur les plateaux de hauts cris d’orfraie.
Les proches parents de l’état dans lequel est le pays parlent,
index vers le ciel et sans ciller de « terrorisme »,
On accuse le syndicalisme, assoiffé de sang bleu, de « retour au Moyen Age ».

Il est savoureux de songer que la Belgique qui n’existait pas à cette époque opaque
y goutera bientôt par les soins redoublés d’un gouvernement croisé de lobbies
dont le brave Charles Michel, délicate victime de ce cuisant forfait, 
n’est autre que l’homme de (courte)paille.

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I had a dream ( printemps d’automne )

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Il parait que ça gamberge en haut lieu pour savoir quelle Grande Femme la Patrie reconnaissante va pouvoir empanthéonner…

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Res poublica

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Comme chez nos arrières grands aïeux d’Olympe ou leurs petits cousins Germains,
nos places, gares, ponts et chaussées sont d’accortes allégories ornés
car il est depuis belle lurette convenu que les grandes choses d’ici bas
sont par le beau sexe illustrées : Liberté, Égalité, Justice, Guerre, Nature, Bretagne, Raison, Gironde, Santé, j’en passe et des meilleures.

Mais qu’a t’elle donc encore de féminin, cette civilisation cupide et qui pue le diesel ?

Et comment l’esprit sain de nos grand-mères, le bon sens un rien Cochise, peut-il encore transpirer dans cette foire d’empoigne aux effluves d’aftershave ?

Alors, au pied du mur dans lequel on s’enfonce à bride abattue, déjà sonné peut être, pantois, j’imagine…
Que l’on dépose sans regrets les princes en place ( et leurs cliques à rolex ) pour confier la Nation « en crise » voire l’Europe (encore une plantureuse vachère) aux seules mains des femmes pour voir un peu ce que ça donne.

Chère Maman, je n’ai rien de grave à me faire pardonner, ni ne tente ici d’infiltrer les Femen, j’imagine candide une alternance plus radicale que celle des guirlandes roses ou bleues sur les ventres mous de nos représentants.
Messieurs, par ici la Sortie.

Et si on jette la Marine avec l’eau du bain, ça occupera Pascale Chark.

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Dans les furieusement tendance années 80, il n’y avait pas que les barboteuses masquées des DaftPeunque, il y avait le grand pondeur d’hymnes, le sulfureux drukerisé Michel Sardou.


Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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