








Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent
(il faut tout faire pêter, mais doucement)
Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent
Quelque part en juin
Elle ne se doutait guère
On ne se doutait pas
Que bientôt à l’étroit
Serions sérieusement
Pour notre plus grande joie.
Au large d’Okinawa fut retrouvé le mois dernier masqué, palmé, le corps sans vie d’un fameux mangaka adepte (comme votre obligé) du tuba. Souvent depuis entre deux brasses je pense à lui.
Paix à son âme et inch Allah !
On ne pèse pas bien lourd et
il en faut du bagage
par les temps qui courent
pour être un peu léger…
Léger qui pas forcement ne flotte
Flotter qui pas forcement n’est gai.
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Skywalker matinal
tu ne dors m’a-t’on dit
jamais qu’en l’air.
Peut-être d’infimes siestes
éclair,
Comme la vie,
Comme passent les amis.
Ô temps, vieux carnivore, suspends ton larcin et goûtons à la joie de les voir virevolter, À la paix dingue de cette vérité vraie.
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J'aimerai saluer les goélands qui sont oiseaux épatants : D'abord car sous leurs airs farouches, Sans rouler nulle mécanique ni mouliner moindre tue-mouche pas une heure, qu'elle claque ou clique sans qu'ensemble ils ne rigolent. L'œil aquilin, l'aile sûre, ils pleurent hilares le bec au vent. Depuis quelques millénaires, ptérodactyles avé l'accent ! Mais surtout, quand par chez eux un petit prend son élan pour en l'air le tout risquer à ses premiers battements, Portant l’élève Livingston tout le clan se fait école, enceignant au plus serré ses premières heures de vol. Et puis, j’en ai jamais vu un qui scrolle. .
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Sous le manège oripilé des martinets
c’est mai
Les tourterelles turquent,
palombent les ramiers,
s’affaire l’étourneau.
Marmots plein la canopée.
Quantité d'insectes
Aussi, salés plus ou moins
Qu’allègrement becquettent
Nos zélés voisins.
Les goélands au coin vitupèrent et raillent
Une pie passe, repasse et trisse
baille le chat, on peut toujours rêver.
La vie est belle et pour durer
Au pied du généreux laurier.
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L’île du Barou sort de l’étang
depuis très bientôt cinquante ans,
que ça s’fête ou qu’l’on s’en foute
il y a des choses que l’on n’arrête
et loin des ambitions replètes
des décideurs sans foie ni doute
désormais c’est comme des grands
que s’y butent aussi les enfants.
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Plus besoin de filer en Floride pour en percevoir l’arrière-train
dans les reflets d’étain des rides une eau moisie ne va ni vient
des barques offertes aux salmonelles ondulent au parfum du super
flot cafit d’huiles essentielles loin des rosettes à bétonnières.
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(refrain) :
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c’était zoli,
c’était beau,
c’est tout pourri,
c’est ballot.
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Et je remets ici la pétition contre l’éblouissant projet de parking souterrain au centre de Sète (france) qui certes engraisserait bien quelques uns qui croient encore au tout-en- bagnole mais dépouillerait bien plus les sétoises et tois de ce riant petit bout du monde.
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merci Odile, merci Cousin
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Ici j’eusse aimé pour saluer ce redoux facétieux vous lier une reprise de « sometines it snows in april » par les Ramones mais j’ai beau gougueuler rien ne vient.
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