Posts Tagged 'silence'

Vue d’ici-là.

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C’est le printemps,
le lombric sort à peine de son trou
et déjà on l’invite où chantent les p’tits oiseaux

Un moustique attendri de sa trompe lisse un pli
de la jolie mousseline qu’on a mise en cuisine.

La vache au prés d’avril gambade et cabriole
le lait pétillera,
sur son vert tracteur l’éleveur de joie flatule

Au sommet de l’état on est fort en calcul mais
comment faire ruisseler du bas vers tout en haut
sans qu’à la fin* ça n’se voie ?
sans perdre sa majuscule ?

l’enfer c’est les yachts

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* il sera bien tard, hélas et dans l'os on l'aura.

Petits matins

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On pourrait me voir
en pyjama derrière les carreaux
seul au plat bord de la nuit,
erratique silhouette s’emmélant les pinceaux,
ah ! l’ivresse de se noyer dans un verre d’eau.

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Le Duke hélas a eu son compte

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Adieu Georges Duke Major bl

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Depuis que François Villon a montré le chemin par d’autres et Jesus (prononcer « Djizeuss ») avant lui défriché, ils n’arrêtent plus de s’y bolider en une longue et déchirante ribambelle de glorieux défunts. Après Ray Manzareck et Georges Moustaki ce regrettable printemps voilà le grand Georges Duke, roi de la trille enchanteresse et des nappes bien troussées devant l’Eternel et le très saint père Zappa dans l’au delà des spotlights et des poêtes, sous les arches veloutées et fleuries des muses reconnaissantes.
RiP cher mother et merci pour la joie.


Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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