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Sec comme un coup de trique, hirsute et furibard,
d’arrache-pied il en jette et le voir malmener
son ch’valet au beau milieu du bar impressionne
certes, mais dans un coin du cadre détonne
un détail et soudain chez moi le réac’ sonne :
le coco d’un œil alerte puise d’une tablette ses traits
et alors que j’l’imagine martyriser de provençales ruines ,
des santons accablés, des oliviers recuits
la serveuse me confie : « il ne tire que des autoportraits » .
Bref, c’est un peu moi ce hérisson, ce bouillant zébulon
Sauf que mieux isolé, je ne sue que peu de chose.
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