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Abritée des poussières et du regard absente
prenant d’antiques faux airs de défunte grand tente
une téloche endrapée aux confins des P.O m’ampoula d’une idée
Et si ah ! si seulement d’un grand coup, d’un linceul
claquions tout ces clapets qui nous chassent et nous cueillent…
Mais oui mais
Que ferions-nous dès lors de tout ce temps plus mort ?
Et vivre sans Drucker, serait-ce vivre encore ?
Ça f'rait quoi du coup d'n’être plus cœur de cible ?
À quoi notre cerveau se rendrait disponible ?
Pensée en passant à feu le frère de Léotard.
Olympique est l’endroit que d’un café j’épie : l’aqueux lointain combat de ces waterpoli, les dés en chocolat de certain dos joli, et toutes ces longueurs qui sans laisser de trace disent qu’ici tout brasse selon trempe et humeur, disent le temps qui tasse et qu’il est toujours encore un peu déjà l’heure.
Parfois je suis content :
Le hasard des bonnes choses de la vie a voulu que du guidon où j’avais la tête surgisse un ange qui me dit :
- « s’il te plait, dessine-moi une affiche »
Et comme la vie est belle j’avais pu cet été assister à Dominique toute seule et qu’elle crépite encore en mon petit sein de ses fabuleuses minutes d’humanité de source et d’Ardenne, de Schwarzwald un peu Serengeti comme un petit feu/massage enchanté de l’âme sous la lune (exactement), ben…
j’ai dit oui et encore merci !
La vie sur terre
n’est-ce pas requiert
souplesse, fermeté,
flegme, alacrité
afin qu’éclose
ce qui croît,
qu’advienne
qui pourra
tandis que nécessité fait loi
mais tout le monde
Non tout le monde
n’nait pas sur terre
coiffé comme la reine d’Angleterre
Et il se trouve qu’à France inter
Où l’on écoute la différence
On a r'mercié d’une élégance
Aride et froide
con, gestionnaire
Une voix de nos vertes enfances
Une figure plutôt tutélaire
O pas l’Nagui, sa majesté,
Pas la comtesse de Salamé
Ni l’immuable Demorand
qui sait faire parler les plus grands
Mais la fervente Noëlle Breham
De la radio petite grande dame
Chaperon du bébé au bobo
Sur ses fameux petits bateaux.
Noëlle aux mille CDD
Voulu croire qu’espérer
Un CDI lui serait permis.
Mais Sibylle de la Marche Forcée
Depuis son trône a dit nenni
Et la nique ainsi lui faisant
S’tire une balle à bout pourtant
dans l’pilier de l’antenne
Source d’auditeurs pérenne
Déjà qu’y a plus la redevance !
Sainte Sybile du saint des saints
cost killer devant l’éternel
Toi qui -qui sait ?- t’en vas demain
Ta vie sur terre se résume-t’elle,
Après les hostos parisiens,
D’au mieux saborder radiofrance ?
Pauvre de toi et d’ta finance.
À Épinal ce soir-là j’allai petit boire un vin blanc
avant d’au lit plonger mes nerfs autoroutés et, sirotant
vibrais encore en discrétos croquant contemporaines et rains
de ce là-bas des Vosges faisant comme si je n’y étais point.
Et ça alla jusqu’à ce qu’encaissant mon chardonnay
le patron gentiment s’enquit de ce que je scribouillai
en ce carnet et tout de go le lui montrai alors soudain
nada : nul officiel, ni presse locale et encore moins miss Épinal,
juste un « Oh c’est drôle, on dirait des dessins d'tribunal ».
Demain parfois sait s'imposer.
On nous bassine on nous chipote
on nous noue à tout ce qui pas n’urge
on nous harnache aux titaniques
Latour prends garde à la critique
tout si funèbre à l'horizon
qu’en a sombré perfide Albion
Alors qu’allons, sommes bons hôtes
et sûrs de nos fesses ignifuges
ne cédons pas à la panique
nus perfectionnons nos plastiques
brisons là, minute, papillons
la chère peau du petit oignons
Car c'est si bon d’être à la côte
amer Adam devant l'Déluge
sûr de son fait, fort de sa trique
avant que l’Ère ne nous pique-nique
et qu'on déguste pour de bon
oppressons les requins citron.
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L’est pas fameuse la vie sur terre
quand s’en mêlent ces musiciens ?
Qui d’une langue belle éstrangère
qu’on entend toudis comme elle vient
et fait son miel façon kletzmer,
loin des si plats fins fonds mesquins,
de nos soirées inquiètes amères
d'un rien fermement nous retient
Ensemble comme à l'avant guerre
un pour tous et tous mesclun !
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Ej-ce Horo sont en concert tout bientôt vers Limoges et qui n’a pas vu le plafond de la gare des bénédictins n’a pas vraiment vu la France.
Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.