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L’apprentie bombinette une fois
Repue d’emplettes,
Remaquillée de frais
Et d’édifiant Voici bercée
Par l’ennui submergée sombra
Dans les bras de Morphée (sncf)
Une chose est sûre
Même en rêve, je n’y étais pas.
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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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L’apprentie bombinette une fois
Repue d’emplettes,
Remaquillée de frais
Et d’édifiant Voici bercée
Par l’ennui submergée sombra
Dans les bras de Morphée (sncf)
Une chose est sûre
Même en rêve, je n’y étais pas.
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… Ses quais, ses gares, sa niaque et ses bons petits plats trapus… oké, la Gaule moderne.
Mais Vennissieux, pardon, ça c’est une autre ritournelle, question paysages déjà : fabriques à nuages et torchères plus vraies que nature (mazette !) le charme fou du Seveso 3, et leur théâtre (matin !) : une perle rare dans un subtil écrin. Et si la chance vous y dépose vers midi, allez donc casser la graine au Café des Arts où en tant que bobo (éprouvette) je m’suis peut être senti un peu seul mais tellement entouré d’humanité bien nourrie aux vraies bonnes choses maison, dont le meilleur hachis Parmentier de l’hémisphère Nord qui passait en plat du jour, l’air de rien.
Le cimetière aussi est joli, et comme il surplombe, on est un peu au ciel.
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Une jolie Lyonnaise dans son métro.
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… Place des Vosges, au jour de l’an,
il faisait beau, légers les gens
c’était il y a bien longtemps…
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Ces carrosses de Caluire fondent pétaradant
sur le bled à traboules où s’attend la ficelle.
Ils sont preux ces bolides aux pots dardés riants
aux arides esgourdes des guignols bienséants.
Survolant les bouchons de leurs chromes qui blinquent
ils remontent ondulant à l’ombre des grands crus
et parfument la vallée de pets ascensionnels
tandis qu’en bas Rhône Poulenc.
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Ô beauté poissonnière,
je ne draguerai plus sous tes fraiches pommettes,
le ressac a frappé, et dès lors, ailleurs
me fournir en arrêtes
j’irai.
le filet à provisions tendu vers l’horizon
trainant, ô ma douce écaillère,
comme un iceberg ce point d’interrogation
dont les glaces ont saisi mes blagues sibyllines
oui,
tu m’as d’un coup sec pilé dans la farine :
tu étais aujourd’hui d’une humeur évasive
et sourde à la farce de mes yeux merlan frit
tout ça parce qu’un vague congre à peine encagoulé
quelques minutes plus tôt avec la caisse s’envolait?
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La presse est en France en bien mauvais état,
J’en veux pour preuve ce Master of Ceremony* de la tranche matinale de FranceInter, formaté pour aller loin et qui,introduit la séquence météo d’un « il fera moche partout »
Alors qu’à peine en avril, la France est quasi morte de soif,
Alors qu’on les a attendues ces giboulées
Alors que les variations qu’il le temps) se décarcasse à faire sera toujours plus subtile et inédite
(grâce en soit aussi rendue au réchauffement climatique)
et jamais n’a eu ni n’aura la navrante bipolarité confortable qui assoit l’animateur dans ses matinales certitudes.
Et avec la même pertinence aquise au nivellement par le mou, il défendra subversivement l’ordre établi.
*Nicolas Demorant, Pascal Paoli, Patrick Cohen.