Dans l’eau brumeuse orangée je trempais le souk épais des pensées en bataille sous la surface de mon tuba touillais en longueurs l’lac jusque-alors assoupi, s'en échappait un soufflet sur le calme. De mes tribules tu décrochais la palme. À l’onde étale et douce sans fond à priori Je confiais mes élans, ma panse, mes soucis et finissais ma nuit.
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Vive l’été, pas ses moustiques
ses pentes douces, pas ses pébrons
ses heures exquises très éxotiques
ses luxes abstraits, lisons ! lisons !
ses ombres dingues et guère obliques
ses fesses à l’air sur l'horizon.
Vive l'été pas touristique et
Merci Jean-Paul pour le camion.
On nous bassine on nous chipote
on nous noue à tout ce qui pas n’urge
on nous harnache aux titaniques
Latour prends garde à la critique
tout si funèbre à l'horizon
qu’en a sombré perfide Albion
Alors qu’allons, sommes bons hôtes
et sûrs de nos fesses ignifuges
ne cédons pas à la panique
nus perfectionnons nos plastiques
brisons là, minute, papillons
la chère peau du petit oignons
Car c'est si bon d’être à la côte
amer Adam devant l'Déluge
sûr de son fait, fort de sa trique
avant que l’Ère ne nous pique-nique
et qu'on déguste pour de bon
oppressons les requins citron.
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L’est pas fameuse la vie sur terre
quand s’en mêlent ces musiciens ?
Qui d’une langue belle éstrangère
qu’on entend toudis comme elle vient
et fait son miel façon kletzmer,
loin des si plats fins fonds mesquins,
de nos soirées inquiètes amères
d'un rien fermement nous retient
Ensemble comme à l'avant guerre
un pour tous et tous mesclun !
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Ej-ce Horo sont en concert tout bientôt vers Limoges et qui n’a pas vu le plafond de la gare des bénédictins n’a pas vraiment vu la France.
Elle était chaude et claire sous les cieux éblouis onduleuse pas peu fière bonnasse hâlait son clapotis mais il y avait Pense à ne pas l’oublier comme un « mais » car l’été fut en effet de méduses fort farci Nous étions donc venus de loin Pour au bord rester interdits Tombés de haut tout de crême oints fûmes au bain bien marris.
Naitre un dimanche à la mi mai Effectivement ne prédispose Au dur labeur qu’assez peu mais Néanmoins peut rendre fait et cause Tribulant dans le mal ou pis Objet futile ô petit chose Inestimable si seulement si…
Place des mouettes Masque et tuba chausses et sous Sète tu survoleras Mars, ses cratères, ses déserts, ses monceaux de rover dont certains c'est certain ont croisé Dieu le Père ou si tu y crois moins, le très haut Georges Brassens Qui n’a pas, ça me fâche comme Rimbaud sa terrine C’est à ça que je sache qu’un génie s’entérine… Et tu survoleras la palourde autrefois vénérée Restant sourde à ton ombre portée Quand peinard l'ermite en pince pour ta visite l’huître serre les fesses d’avoir à te filtrer Et si l’oursin t’attend alangui de pied ferme le dernier hippocampe grenouille en face aux thermes.
Thau, voilà Comme l'étoile, le Ségéla, Toute vie peut-être que tu y verras Est morte il y a longtemps déjà.
De ses crayons de bois toujours un peu épais L’andouille fait ce que doit Dépendre du réél pour l’emporter chez soi Un carré d’aventure De ses crayons de bois
Au large d’Okinawa fut retrouvé le mois dernier masqué, palmé, le corps sans vie d’un fameux mangaka adepte (comme votre obligé) du tuba. Souvent depuis entre deux brasses je pense à lui. Paix à son âme et inch Allah !
On ne pèse pas bien lourd et il en faut du bagage par les temps qui courent pour être un peu léger…
Léger qui pas forcement ne flotte Flotter qui pas forcement n’est gai.
Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.