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La lune est calme et mince et floue j'entends des voix par en dessous, de glous murmures, suis-je tant fou ? Le granit un peu tangue, au fond ça gronde. Suis un cheveu sur une langue du bout du monde.
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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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La lune est calme et mince et floue j'entends des voix par en dessous, de glous murmures, suis-je tant fou ? Le granit un peu tangue, au fond ça gronde. Suis un cheveu sur une langue du bout du monde.
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Le pancho par grand vent
C’est aussi tapageur
Que peu dissuasif
Somme toute et finalement
c’est assez décevant.
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Derrière les joncs la plage, son ressac et la mer, au delà l’Afrique, l’Antartique, Kerguelen et l’Angleterre enfin Zeebrugge, Forest, Limoges et puis le vent parmi les joncs.
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L’été vint et
nous hâla.
Il s’en fut,
nous
pâlîmes
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La mer la seule la vraie celle qui m’a éclos m’a bercé la voilà je ris d’y avoir si pied.
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J’apprends qu’on dit du goéland qu’il pleure ou raille et je lui entrevois soudain un faux air de crocodile ou d’autoportrait.
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. . Vague suis loin d’Hokusaï Sur les galets fonds ébloui et non.
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À Mende un banc. Demain – qui sait ? les yachts ne courant pas les rues – mon abri côtier ?
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Beaux comme des dieux
Rose orangé dans les flots bleus
Luisants soyeux sur l’horizon
Nous fûmes l’été
Nous sommes d’airain
Rien ni jamais ne nous éteint.
– septembre 2020
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Face à l’horizon flamboyant neuf, les pieds dans la carte postale,
on s’extasie, se sent petit, on est humain.
Las, épastrouillé par tant de beauté
les bras t’étant tombés tu ne rattrapes pas le masque qui,
emporté par le vent fripon se méle déjà à l’onde et
bientôt vogue au large où tu n’iras jamais.
Allons, avec le temps ça s’diluera.
Un beau jour il pleuvra des masques en poudre
et les martiens riront jaune.
Ça fera un joli vert.
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à propos de masques, un petit lien (en anglais)