Posts Tagged 'coquillages et crustacés'

Paddle, paddle, paddleurs, paddlez

Droit comme un i
un os, un cierge
tangue un défi
gite une asperge

Sur l’horizon
un petit tour
et puissant fond
à la maison.

Persevere diabolicum

On nous bassine on nous chipote 
on nous noue à tout ce qui pas n’urge 
on nous harnache aux titaniques 
Latour prends garde à la critique 
tout si funèbre à l'horizon 
qu’en a sombré perfide Albion 

Alors qu’allons, sommes bons hôtes 
et sûrs de nos fesses ignifuges 
ne cédons pas à la panique 
nus perfectionnons nos plastiques 
brisons là, minute, papillons 
la chère peau du petit oignons 

Car c'est si bon d’être à la côte 
amer Adam devant l'Déluge 
sûr de son fait, fort de sa trique 
avant que l’Ère ne nous pique-nique 
et qu'on déguste pour de bon 
oppressons les requins citron.

Matins (tant va la cruche à l’eau)

Au large d’Okinawa fut retrouvé le mois dernier masqué, palmé, le corps sans vie d’un fameux mangaka adepte (comme votre obligé) du tuba. Souvent depuis entre deux brasses je pense à lui. 
Paix à son âme et inch Allah !
On ne pèse pas bien lourd et
il en faut du bagage
par les temps qui courent
pour être un peu léger…

Léger qui pas forcement ne flotte
Flotter qui pas forcement n’est gai.

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Bonjour bonsoir

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Lesconil ?

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La lune est calme et mince et floue 
j'entends des voix par en dessous, 
de glous murmures, suis-je tant fou ?
Le granit un peu tangue,                                                    
au fond ça gronde. 
Suis un cheveu
sur une langue du bout du monde. 

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Ni gris ni vert…

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Un trou dans la raquette

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Le pancho par grand vent

C’est aussi tapageur

Que peu dissuasif

Somme toute et finalement

c’est assez décevant.

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Oyats

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Derrière les joncs la plage, son ressac et la mer, au delà l’Afrique, l’Antartique, Kerguelen et l’Angleterre enfin Zeebrugge, Forest, Limoges et puis le vent parmi les joncs.

À quoi ça teint ?

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L’été vint et
nous hâla.
Il s’en fut,
nous
pâlîmes

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La mer est plate

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La mer la seule la vraie celle qui m’a éclos m’a bercé la voilà je ris d’y avoir si pied.

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Kwéï ?

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J’apprends qu’on dit du goéland qu’il pleure ou raille et je lui entrevois soudain un faux air de crocodile ou d’autoportrait.

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Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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