.
.
D’un ultime tour là-haut, so long verts paradis,
rentrer un peu fripé où le vent m’a greffé
Ahuri atterrir sans avoir tout compris
et reprendre racines, cette vie ramasser.
(il faut tout faire pêter, mais doucement)
.
.
D’un ultime tour là-haut, so long verts paradis,
rentrer un peu fripé où le vent m’a greffé
Ahuri atterrir sans avoir tout compris
et reprendre racines, cette vie ramasser.
.
.
N’en déplaise aux bons dieux,
à leurs fats affidés,
Par Vénus
on est né et de toute éternité
c’est the sujet fameux
de toute littérature
Celle pour qui affamé à la lune on hulule,
Pour souvent s’escamper au petit dilucule.
Celle de loin la moins pire
des moitiés de la Nature.
Celle qui pour un salaire souvent bien moins qu’honnête
fait du soir au matin tourner l’humaine planète
Je veux l’ici clamer sans semer de discorde
même si certaine parfois tire un peu sur la corde
qu’toutes proportions gardées
Juliette vaut Roméo
Carmen, l’affreux Jojo
Jean Seberg, Belmondo
Henri IV sa Margot
Reine Mathilde son Pippo
la putain son macro
Barbarella, Zorro
ô Rita Mitsuko
Même si et pour sûr
Bardella pas Bardot
Ni et ça c’est la meilleure
la Dati pas Malraux.
Décidément Maman,
Plus d’un jour par an
Sur terre nul·le n’est égaux !
.
Et lorsque j’écoute ceci
j’ai envie de changer
de sexe
et de me mettre aux beaux arts
très très très très martiaux.
.
.
Au vent d’autan
le tremble ondule,
l’onde gigote,
l’andouille pendule,
le pigeon trotte
éperdument.
.
Super héro sans queue ni tête
bombe d’espoir et d’épatements
tes yeux redorent la planète
et c’est ma fête depuis un an
.
.
Tout est calme
et c’est l’aube
deejay sardou s’est tu
Il a duré longtemps
leur long feu de Bengale.
Des cyanobactéries
et sourde désormais
une carpe risque un œil
Sur le plan d’eau desert
traine un air d'Austerlitz
tout est sonné, cuit, cuit.
Plus loin dans les chaumières
les enfants de la patrie
repus au lit pépérent.
C’est dimanche et la vie
.
Calme elle était toute à sa paix d’être sur l’horizon posée Puis doucement elle s’est glissée loin du rivage, évaporée laissant sur plage sa joie flotter.
.
.
.
.
.
Petit ru cru qui dégringoles
depuis les cimes et hauts pércoles
ne taris pas non
ne taris pas
qu'encore te remonte l’écrevisse
fut-elle californienne ou suisse
après du Darmanin la mort
qui n'aura lui servi à rien
de bon
Non
Ne taris pas
Douce rivière qui gaie rigoles
depuis les crêtes du haut des Gaules
Jusqu'aux fonds de vaux du bas Wauquiez
(dahut hors sol et mal barré)
Jusqu'à la Dordogne par la Cère
enfin jusqu'à la morte mer
ou l'océan… gravement blessé…
oh ne taris pas steuplé.
Petit lien vers une tribune des Soulèvements de la Terre, ramassis d'écoterrosistes incapables de brouter sagement leur tacos devant l’Hanouna ou d'encaisser poliment la lacrymo de ce précipité d'arrivisme qui avait juré de les dissoudre (puisqu’ils menacent la démocratie)
Petit lien vers une lettre ouverte au petit prince d'Auvergne Rhône Alpes que sa maman est priée de venir récuperer dare-dare au rayon franche couennerie, merci.
.
.
.
.
Ailleurs
plus bas
au diable peut-être
loin en tout cas,
pas mieux,
moins piètre.
.
.
.
.
.
À peine s’éloigner,
cent pieds du bord,
sentir l’immensité
nous enfermer dehors.
Minuscules intrinsèques
à l’enviable sort
restons bien amarrés et selfions ! selfions !
il devra bien quelque chose en rester.
.
.
Droit comme un i
un os, un cierge
tangue un défi
gite une asperge
Sur l’horizon
un petit tour
et puissant fond
à la maison.