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Comme au revers de djeff Bezos,
ses trois étoiles d’emblée me laissent
perplexe et si tout au Foch est moche
sauf ceusses qui aux recoins y bossent
on peut s’y déplier les os
loin de la clim’ sans bouton,
des cubes de basses avarices
grises à la chaine Kyriad, Ibis
et des sourires de carton.
Le spectacle est fini,
ça cause dans la salle,
hors de sa régie
le mirliton s’installe
-Pauvre mais honnête
eternel apprenti
dont les vers aigrelets
rongent ta wifi-
Il loue d’un trait tremblé
l’épatante Nature
qui nous a ainsi fait
tous autant de figure
que de forme variés.
Ah !
Vertige des tournées !
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Olympique est l’endroit que d’un café j’épie : l’aqueux lointain combat de ces waterpoli, les dés en chocolat de certain dos joli, et toutes ces longueurs qui sans laisser de trace disent qu’ici tout brasse selon trempe et humeur, disent le temps qui tasse et qu’il est toujours encore un peu déjà l’heure.
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Dans son carnet va très mollo
N’y risque qu'assez peu sa peau
Soupese la rime à demi mot
Pour faire bon poids, bien aller au
Galetas douillet de ce vieux blog
Où s’agrenouillent en bigoudis
Par le bon ton, ses mots polis,
Frisant d'un poil le monologue
Si seulement un peu rigolo.
Mais garde, comme il est gentil,
Le purulent rien que pour lui.
La vie sur terre
n’est-ce pas requiert
souplesse, fermeté,
flegme, alacrité
afin qu’éclose
ce qui croît,
qu’advienne
qui pourra
tandis que nécessité fait loi
mais tout le monde
Non tout le monde
n’nait pas sur terre
coiffé comme la reine d’Angleterre
Et il se trouve qu’à France inter
Où l’on écoute la différence
On a r'mercié d’une élégance
Aride et froide
con, gestionnaire
Une voix de nos vertes enfances
Une figure plutôt tutélaire
O pas l’Nagui, sa majesté,
Pas la comtesse de Salamé
Ni l’immuable Demorand
qui sait faire parler les plus grands
Mais la fervente Noëlle Breham
De la radio petite grande dame
Chaperon du bébé au bobo
Sur ses fameux petits bateaux.
Noëlle aux mille CDD
Voulu croire qu’espérer
Un CDI lui serait permis.
Mais Sibylle de la Marche Forcée
Depuis son trône a dit nenni
Et la nique ainsi lui faisant
S’tire une balle à bout pourtant
dans l’pilier de l’antenne
Source d’auditeurs pérenne
Déjà qu’y a plus la redevance !
Sainte Sybile du saint des saints
cost killer devant l’éternel
Toi qui -qui sait ?- t’en vas demain
Ta vie sur terre se résume-t’elle,
Après les hostos parisiens,
D’au mieux saborder radiofrance ?
Pauvre de toi et d’ta finance.
Dans l’eau brumeuse orangée je trempais le souk épais des pensées en bataille sous la surface de mon tuba touillais en longueurs l’lac jusque-alors assoupi, s'en échappait un soufflet sur le calme. De mes tribules tu décrochais la palme. À l’onde étale et douce sans fond à priori Je confiais mes élans, ma panse, mes soucis et finissais ma nuit.
Ombre de Châlus (87)Vaches de la Chaise (87)Abbaye de Solignac (87)Pignon de Lonny (08)Sainte Gertrude de Nivelles (1400)Clôture de Rocroy (08)Chemin de Montcornet (08)Près de Signy l’Abbaye (08)Toits d’Huy (4500)Toits de Tournus (71700)Tuiles de Tournus (71700)Saint Philibert de Tournus (71700)Table de Florac (48400)Banc de Florac (48400)Camping de Florac (48400)fond du Tarnon
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Vive l’été, pas ses moustiques
ses pentes douces, pas ses pébrons
ses heures exquises très éxotiques
ses luxes abstraits, lisons ! lisons !
ses ombres dingues et guère obliques
ses fesses à l’air sur l'horizon.
Vive l'été pas touristique et
Merci Jean-Paul pour le camion.
À Épinal ce soir-là j’allai petit boire un vin blanc
avant d’au lit plonger mes nerfs autoroutés et, sirotant
vibrais encore en discrétos croquant contemporaines et rains
de ce là-bas des Vosges faisant comme si je n’y étais point.
Et ça alla jusqu’à ce qu’encaissant mon chardonnay
le patron gentiment s’enquit de ce que je scribouillai
en ce carnet et tout de go le lui montrai alors soudain
nada : nul officiel, ni presse locale et encore moins miss Épinal,
juste un « Oh c’est drôle, on dirait des dessins d'tribunal ».
Demain parfois sait s'imposer.
On nous bassine on nous chipote
on nous noue à tout ce qui pas n’urge
on nous harnache aux titaniques
Latour prends garde à la critique
tout si funèbre à l'horizon
qu’en a sombré perfide Albion
Alors qu’allons, sommes bons hôtes
et sûrs de nos fesses ignifuges
ne cédons pas à la panique
nus perfectionnons nos plastiques
brisons là, minute, papillons
la chère peau du petit oignons
Car c'est si bon d’être à la côte
amer Adam devant l'Déluge
sûr de son fait, fort de sa trique
avant que l’Ère ne nous pique-nique
et qu'on déguste pour de bon
oppressons les requins citron.
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L’est pas fameuse la vie sur terre
quand s’en mêlent ces musiciens ?
Qui d’une langue belle éstrangère
qu’on entend toudis comme elle vient
et fait son miel façon kletzmer,
loin des si plats fins fonds mesquins,
de nos soirées inquiètes amères
d'un rien fermement nous retient
Ensemble comme à l'avant guerre
un pour tous et tous mesclun !
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Ej-ce Horo sont en concert tout bientôt vers Limoges et qui n’a pas vu le plafond de la gare des bénédictins n’a pas vraiment vu la France.
Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.