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. . Elle face à l’Océan, fait l’île lui l’onde. Tout autour compte pour du beurre qu’ici bat mon petit cœur. . .

(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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. . Elle face à l’Océan, fait l’île lui l’onde. Tout autour compte pour du beurre qu’ici bat mon petit cœur. . .
Dans l’eau brumeuse orangée je trempais
le souk épais des pensées en bataille
sous la surface de mon tuba touillais
en longueurs l’lac jusque-alors assoupi,
s'en échappait un soufflet sur le calme.
De mes tribules tu décrochais la palme.
À l’onde étale et douce sans fond à priori
Je confiais mes élans, ma panse, mes soucis
et finissais ma nuit.
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J'aimerai saluer les goélands qui sont oiseaux épatants : D'abord car sous leurs airs farouches, Sans rouler nulle mécanique ni mouliner moindre tue-mouche pas une heure, qu'elle claque ou clique sans qu'ensemble ils ne rigolent. L'œil aquilin, l'aile sûre, ils pleurent hilares le bec au vent. Depuis quelques millénaires, ptérodactyles avé l'accent ! Mais surtout, quand par chez eux un petit prend son élan pour en l'air le tout risquer à ses premiers battements, Portant l’élève Livingston tout le clan se fait école, enceignant au plus serré ses premières heures de vol. Et puis, j’en ai jamais vu un qui scrolle. .
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Récapitulons :
j’avais du me fouler une arrête et n’en menais pas large
l’ostéo m’a gentiment démantibulé de toute pièce laissant seul de côté mon cerveau disponible
pour rendre le tout l’heure d’après à la rue baignée de brise ensoleillée
comme on libère un poisson rouge aux eaux riantes du canal.
comme une feuille morte ressuscitée,
comme neuf, un peu ascète.
Un jour je sais, on sera tous yogi, mais d’ici là,
je serions curieux d’entendre quelle bonne raison a la sécu de ne pas rembourser pareilles prouesses.
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O Bonne Mer, tu nous en donnes
des vagues à l’âme, de blonds embruns, des heures planes
à ne faire rien que barboter sous les nuages évaporés
Ah ! scruter sous tes bigoudis les hauts fonds d’entre deux bouées
Ah ! braver -tant qu’on a pied- ta secrète immensité.
Ô Bonne Mer, Tu sales nos vies proprettes
Tu décoiffes, tu délies, retournes et rejettes
les fétus que nous sommes à leurs pâles conquêtes
et nos corps bradassés à nos ronds de serviettes
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