Ô bercail

.

.

D’un ultime tour là-haut, so long verts paradis,
rentrer un peu fripé où le vent m’a greffé
Ahuri atterrir sans avoir tout compris
et reprendre racines, cette vie ramasser.

8 mars

.

.

N’en déplaise aux bons dieux, 
à leurs fats affidés,
Par Vénus 
on est né et de toute éternité 

c’est the sujet fameux 
de toute littérature
Celle pour qui affamé à la lune on hulule,
Pour souvent s’escamper au petit dilucule.
Celle de loin la moins pire 
des moitiés de la Nature.
Celle qui pour un salaire souvent bien moins qu’honnête

fait du soir au matin tourner l’humaine planète


Je veux l’ici clamer sans semer de discorde 

même si certaine parfois tire un peu sur la corde 

qu’toutes proportions gardées 

Juliette vaut Roméo 

Carmen, l’affreux Jojo 

Jean Seberg, Belmondo 

Henri IV sa Margot
Reine Mathilde son Pippo
la putain son macro 

Barbarella, Zorro 

ô Rita Mitsuko 


Même si et pour sûr

Bardella pas Bardot 

Ni et ça c’est la meilleure

la Dati pas Malraux. 



Décidément Maman, 

Plus d’un jour par an

Sur terre nul·le n’est égaux !
.
Et lorsque j’écoute ceci
j’ai envie de changer 
de sexe
et de me mettre aux beaux arts
très très très très martiaux.

Raison gardons

.

.

Au vent d’autan

le tremble ondule,

l’onde gigote,

l’andouille pendule,

le pigeon trotte

éperdument.

Dieu soit cloué !

Il est grand le mystère de la foi et dans son ombre s’en passe de belles. C’est pas tous les jours en effet qu’on peut voir l’esprit fiévreux d’un fervent nazi revenir du vert de gris empétré dans ses propres tripes. Pas tous les jours qu’on suit l’œil assoiffé d’une sainte Thérèse aussi béate qu’éblouissante.

Dans cet affresco cru coulisse une larme de rouge formica carmelite.

Alors certes, tout porte à croire qu’avec ou sans Nike on va dans le mur mais quelle langue mes aïeux !

Grand Merci Madame Wijckaert !!

https://balsamine.be/balsa_post/therese-clauss-philip-maria-scene-de-genre/

Et en plus j’y ai revu plein de copains !

Henri IV

.

.

Retenez, sainte Marthe

Cet hotel Henri Quatre,

Au délicat panache,

Tarbais, franc, généreux.

Au matin en cuisine

le gascon fait les œufs.

.

Médailles et pompons

.

Comment ne pas, en cette sombre ère, se réjouir, à l’occasion ?
Et de mon frisquet compioutère saluer d’hautes distinctions
Échues sur les poitrines altières d’héroïnes top et d’exception
Youpi donc à qui sur cette Terre partout porte haut le francophon
Youpi donc en bord de mer à qui emporta le pompon
Agnès Limbos preuse chevalière de la Pleïade et sans façon
Karine Birgé récipiendaire d’un Fipadoc pour Voyage Bon.
J’ai parfois forte l’impression d’avoir à de bonnes gens affaire.
.

.(youpi donc)

.

.

Anne

.

.

.

.

Dehors la nuit filait
Noire et sans souci
Sans en perdre une miette
De ton pas de souris
Passais d’une aile amie
Sur ta cour des miracles
Aux côtés de nos plaques
Diaphane reinette
tu gloussais de nos frasques,
Thérapie délicate.

Térébenthine, acétone,
bercés dans c’te Babylone
rehaussée à la chips
à la pils ou au pǔ’ěr
Dans l’épreuve solidaires
Sous tes fameux auspices
Dans le même bain fûmes
étanches aux concurrences
(et pour les plus malins
Le goudron et les plumes)
Et quand tortionnaires
Arrivaient les vacances
Nous livrant au désert
Voire à la délinquance
Tu filais à la mer
Aérer ton enfance.

J’apprends con qu’aujourd’hui
L’acide froid bizarre
De méchante maladie
T’enfonce dans le brouillard
Et te part de ta vie,
Qu’il est déjà bien tard
Pour te dire merci.

Vite ! vite !
Une chocolaterie !

Un an

.

Super héro sans queue ni tête
bombe d’espoir et d’épatements
tes yeux redorent la planète
et c’est ma fête depuis un an

La belle bleue.

.

.

Tout est calme 
et c’est l’aube
deejay sardou s’est tu
Il a duré longtemps
leur long feu de Bengale.

Des cyanobactéries
et sourde désormais
une carpe risque un œil
Sur le plan d’eau desert
traine un air d'Austerlitz
tout est sonné, cuit, cuit.

Plus loin dans les chaumières
les enfants de la patrie
repus au lit pépérent.
C’est dimanche et la vie

Merci !

Merci moussu pour l’improbable lumière, la féroce éclaircie sprotchée sans compter sur ce pluvieux bas monde.
Et les anges s’ils existent ne pourront pas ne pas pogoter à gogo d’une irrepressible joie sur l’arc en ciel de stout que ton arrivée ne manquera pas de générer à la barbe refleurie du Très Haut comme les collines de Uisnech.

Kénavo ô grand Shane.

King Shane

N’empèche, J’en suis tout retourbé

Sirène du soir

.


Calme elle était 
toute à sa paix  
d’être sur l’horizon posée 
Puis doucement elle s’est glissée
loin du rivage, évaporée  
laissant sur plage 
sa joie flotter.  


Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

Vous pouvez recevoir à domicile la dernière mouture de ce blog à l\'instant T de sa publication.
Il suffit de déposer ici une copie conforme de votre adresse mail

Rejoignez les 247 autres abonnés